Je ne rentre pas dans les cases, et alors ?!

Tu n’existes pas pour impressionner le monde.

Tu existes pour vivre ta vie d’une façon qui fera ton bonheur.

Richard Bach

Ne pas rentrer dans les cases

J’ai voulu écrire cet article car je pense être une fille qui rentre dans peu de cases. Depuis quelques années, je me sens un peu différente de ce qu’on attend de nous et à l’étroit dans cette société qui ne cesse s’évoluer.

Je me rends compte avec le temps, que j’ai du mal avec les schémas tout faits : un boulot stable avec une paye fixe à la fin du mois, un mariage et ensuite plusieurs enfants, le tout avant 30 ans bien sûr ! J’ai eu besoin d’écrire cet article pour parler du bonheur et du fait qu’on peut être heureux même si on ne rentre pas dans les cases. Pour moi, c’est tout à fait le cas, je n’ai jamais été aussi bien dans ma tête, mon couple et ma vie que depuis que j’ai décidé d’assumer mes choix de vie différents de la « NORMALITE ». Cette normalité qui est décidée par qui finalement ? La société, notre pays, nos proches, les médias, les lectures? Pourquoi devons nous faire comme on nous a appris, comme on voit autour de nous, sur les réseaux sociaux, dans les films? Pourquoi, quand on décide autrement on est pointé du doigt et on se sent alors différent?

Je veux montrer ici, qu’on est plusieurs à ne pas respecter les schémas de vie classique qu’on nous montre depuis notre enfance et que pourtant on est heureux comme ça. Le bonheur et l’équilibre personnel est propre à chacun d’entre nous. Le bonheur est très subjectif et ce qui rend heureux une personne, peut au contraire ne pas plaire du tout à une autre.

EN 2020 il serait grand temps, d’accepter les différences, de respecter les choix de chacun. Se contenter d’écouter ses envies et son coeur, peu importe ce que les autres en pensent. Vivons pour nous, pour nos rêves et notre bonheur au lieu de chercher à accomplir et faire ce que les autres attendent de nous !!!

Quelles cases ? 

Quand on arrive à la trentaine c’est de plus en plus flagrant, je dirai même pressant ! La norme sociale voudrait qu’à 30 ans on ait un bon travail (un job dont on est fier de parler en repas de famille), qu’on soit propriétaires avec un crédit sur plusieurs années, surement marié avec un voire deux ou trois enfants, un chien, un chat… C’est ce qui semble s’apparenter à un schéma social parfait, celui qu’on attend de vous. Celui dont vos parents rêvent pour vous. Mais est ce que ce schéma de vie signifie forcément l’épanouissement personnel et le bonheur? 

Je ne critique pas ce mode de vie et cette envie de tenir dans des cases, je fais juste des constats basés sur la réalité. Si les personnes qui vivent dans ce schéma social sont heureux et ont trouvé leur équilibre c’est tout ce qui compte. Je me répète surement mais le bonheur et la réalisation de ses envies et de ses rêves passent avant tout ! Alors si certaines personnes sont heureuses comme ça c’est le principal. La sécurité et la stabilité rassurent un bon nombre d’entre nous. Mais, de plus en plus de monde ne se retrouvent pas dans cette vie et décident de vivre autrement quitte à être jugés, à prendre des risques, à assumer leurs différences et leurs envies. Le modèle unique de vie n’existe plus, il est donc grand temps d’arrêter de se juger, et d’accepter le bonheur de chacun même si il ne nous convient ou ne nous plait pas !

Ne jugeons donc pas ceux qui souhaitent tenir dans des cases mais ne jugeons pas non plus ceux qui ont décidé d’en sortir ! Ne pointons pas du doigt l’échec, la différence et les choix des autres. 

J’ai recueilli plusieurs témoignages sur différents sujets. J’ai demandé à des abonnés de me raconter pourquoi ils trouvaient qu’ils ne rentraient pas dans des cases. Et j’ai ainsi pu voir que les témoignages étaient très divers : ne pas vouloir se marier, ne pas avoir d’enfant à 30 ans, trouver sa place dans la société, être expatrié, suivre une carrière différente, assumer ses choix, se sentir différent… J’ai voulu également parler de moi et de mon expérience avec le fait de ne pas toujours entrer dans les cases.

Mon témoignage

Je viens d’avoir 32 ans, je suis en couple depuis bientôt 10 ans. Nous ne sommes pas mariés et je n’ai pas envie de me marier. Nous n’avons pas d’enfant non plus, car on a décidé de prendre notre temps, de profiter de nous 2, de nous accomplir professionnellement avant et de voyager tous les 2 sans aucune contrainte. A 24 ans, j’ai crée ma propre entreprise que j’ai vendu 3 ans plus tard pour en créer une autre avec Ben. Il y a un an, nous avons vendu notre restaurant qui fonctionnait très bien, nous avions des revenus confortables, nous étions propriétaires de notre appartement, et nous étions plutôt heureux. Pourtant, on a tout plaqué pour parcourir le monde tous les 2 pendant plus de 8 mois. J’ai vécu pendant plusieurs mois avec 1 gros sac à dos (2 short, 2 paires de chaussure, 4 produits de maquillage entre autres), et tout s’est très bien passé pour moi ! Le mois dernier cela faisait 1 an que je n’avais pas travaillé, que je n’avais pas gagné 1 centime. Mon CV est presque vide, je ne peux plus emprunter d’argent car pas de fiches de paie et de CDI. Mais on avait bien fait les choses avant pour ne manquer de rien et quand même avoir une perspective d’avenir.

Je suis le genre de fille qui a beaucoup de mal avec les normes, qui ne supporte plus aussi qu’on me voit comme une femme de 32 ans sans enfant et pas mariée alors que c’est ce que tout le monde aimerait. Par tout le monde, je parle de la famille, des amis, mais aussi des gens que je ne connais pas personnellement.

Aujourd’hui, après notre retour de voyage, nous ne sommes toujours pas mariés, nous n’avons pas encore d’enfant, je viens de créer ma micro entreprise en photographie, nous n’avons pas encore de maison à nous et vous savez quoi? A la fin de l’année on part même vivre au Mexique. Alors niveau schéma social parfait et cases, je suis loin du compte. Et pourtant, je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie. Je me sens pleinement épanouie, bien dans ma tête et mon couple. Et c’est tout ce qui compte, mon bonheur et le bonheur de mon conjoint, peu importe ce qu’en pensent les autres !

Vos témoignages

 

Ne pas réussir à trouver sa place

Oui on choisit, mais oh que la route est compliquée ! J’ai 17 ans, je suis en terminale S et pourtant aller chaque matin apprendre à calculer les limites de suites arithmétiques en maths ça n’est pas la vie dont je rêve. Pourtant j’ai de la chance d’aller à l’école, j’ai la chance d’avoir pu intégrer un lycée, mais on nous apprend quoi au lycée ? A avoir 17 au lieu de 14 pour pouvoir avoir une mention encore plus haute ? Elle servira à quoi la mention ? A pouvoir continuer de calculer des nombres pour envoyer des robots sur la Lune alors qu’une (trop) grande partie d’humains dans le monde n’a pas accès à l’eau potable, vit la guerre, la famine… Alors je ne sais pas si vraiment on nous apprend les bonnes choses de la vie.

On nous apprend à écraser les autres parce qu’il faut être plus fort que tout le monde, il faut briller pour ses parents, sa famille, ses amis, mais pourquoi ? Pour être aimé encore plus ? Je ne suis pas de cet avis. Je sais qu’il y a pleins de jeunes dans mon cas, qui ne trouvent pas leur place et qu’on force à aller dans des facs pour je cite « avoir un avenir », mais l’avenir vu comment le monde tourne à  l’heure d’aujourd’hui, on est même pas sûrs de le connaître.

Alors, si on ne nous pas laisse pas devenir réellement qui on veut et faire ce qu’on veut (dans mon cas c’est aider les autres), il faudra s’en donner les moyens seul. Car les rêves que nous n’aurons pas eu le temps de réaliser, ne viendront pas avec nous dans la tombe.  Sarah 

Ne pas avoir encore d’enfant à plus de 30 ans

Ça, en tant que femme, ça a été un peu compliqué pour moi à comprendre, que j’avais besoin de plus de temps que les autres pour la maternité. La majorité de mes copines se marient et ont des enfants. La famille qui se demande pourquoi je n’en ai pas encore. Et moi qui ne me sentais pas dans cette envie, avec le sentiment très fort d’avoir encore des choses à vivre. Aujourd’hui, alors que je suis beaucoup plus à l’écoute de mon corps féminin qui me rappelle que le temps passe, que je suis sereine sur mes projets, que je trouve ma vie déjà bien remplie, que j’ai rencontré la bonne personne, je me sens en confiance avec moi même pour accueillir pleinement un enfant. Et lui transmettre ce rapport à la liberté si précieux. Marthe 

En couple de 25 ans à 29 ans nous avions prévu avec mon ex, un jour, d’avoir un enfant. Et puis un matin, il m’a quitté et la j’ai appris à vivre seule, à vivre pour moi, et c’était la meilleure année de ma vie, l’année de mes 30 ans. Et puis un jour on m’a dit  » Moi à 30ans je pourrais au moins dire que j’ai un enfant « . Cette réflexion m’a fait mal, elle venait d’un membre de ma famille. Aujourd’hui, j’ai bientôt 31 ans, j’adore ma vie, avec mon conjoint on voyage, on profite, on s’est acheté l’appartement de nos rêves , on s’aime, et on fera un enfant quand on en aura envie même si les autres êtres humains pensent que je suis bientôt périmée. Julie

Ne pas vouloir d’enfant

Nous pensons que notre épanouissement passe par notre réussite et ce en tout point de vue. C’est à dire, par l’épanouissement de notre couple, nos voyages, rendre heureuse notre famille, notre réussite professionnelle…
Et en second lieu, car nous estimons que la population mondiale a atteint un seuil réellement critique, est qu’avoir un enfant naturel ne ferait qu’empirer la situation actuelle. (Je précise « enfant naturel », car adopter un enfant ne crée pas de nouvel impact écologique supplémentaire étant donné que cet enfant est déjà né). Mais nous ne souhaitons pas non plus adopter d’enfant. Cindy

J’ai grandi en étant fille unique, je n’ai quasiment jamais été entourée d’enfants en dehors de l’école. Depuis très jeune, je sens que ce désir de maternité n’est pas omniprésent en moi, bien au contraire. Je ne ressens ni le besoin de transmettre mes gènes ni celui de vivre dans un foyer où se côtoient couches, biberons et poussettes. Cela ne me fait tout simplement pas rêver. Selon moi, l’épanouissement d’une femme peut passer par une multitude d’autres bonheurs. Le voyage, l’art, la nourriture, la méditation, les amis, les animaux … ou tout simplement par prendre soin d’elle et de son conjoint. Être en réalité un oiseau libre de faire ses propres choix, de suivre sa propre voie.

En plus de cette conviction, vient s’ajouter l’éthique environnementale. Avec les années, l’évolution climatique de notre terre, l’explosion de la démographie, j’ai également pris conscience que nous sommes probablement déjà beaucoup trop à vivre sur cette planète qui n’est pas extensible. Quitte à vouloir un enfant un jour, pourquoi ne pas l’adopter ?

Ne pas vouloir d’enfant pousse parfois à prendre des risques. Le risque que ton compagnon parte pour aller procréer ailleurs. Car, malgré l’amour que l’on se porte, le désir d’enfants est pour lui trop important. Le risque que ta famille t’en tienne rigueur, notamment tes parents qui se rêvent en grands-parents depuis bien longtemps. Le risque que tu finisses par le regretter un jour, quand il sera trop tard et que tu seras seule face à toi-même. Pour autant, le non désir d’enfants est une conviction profonde, plus forte que n’importe quel doute qui viendrait germer dans mon esprit.

En 2020, nous ne devrions plus nous sentir marginalisées, anormales ou seules face à ce choix. J’espère que les mentalités vont changer et que les femmes n’entendront plus des phrases comme « c’est pour quand mon petit enfant ? », « à 27 ans tu n’as toujours pas d’enfants ? Faudrait pas trop tarder » ou « je t’aime, mais si tu ne me fais pas d’enfant je ne resterai pas avec toi ». Alexandra 

Je suis une femme de 28 ans en couple avec un -homme de 32 ans. Aucun de nous deux ne veux d’enfant. J’ai toujours eu conscience qu’avoir des enfants c’était risquer de les perdre et que cette souffrance serait trop forte pour moi. J’ai aussi toujours su que c’était contraignant et difficile, bien que je m’en sente capable autant que les autres. Je n’ai pas envie de » m’imposer ça et je suis toujours amusée des parents qui me disent : « on savait que ça n’allait pas être facile mais pas à ce point là! »

On me demande souvent d’expliquer (voir de justifier) pourquoi je ne veux pas d’enfant. Mais ces personnes ne sont jamais demandées pourquoi elles elles en voulaient. Chloé

Pour poser les bases, j’ai 22 ans et depuis mes 17 ans, je sais que je ne veux pas d’enfant. Même si beaucoup pensent que j’ai encore le temps de changer d’avis, mon avis sur la question est bien réfléchi.

Mon choix a plutôt choqué mon entourage car j’adore m’occuper d’enfants, je fais du babysitting depuis mes 14 ans, je pourrais passer des heures avec un bébé dans les bras mais ça s’arrête là. Plusieurs facteurs ont consolidé le fait que je ne veux pas du tout d’enfant. Tout d’abord, une raison sûrement égoïste mais qui m’apparaît quand même essentielle : je ne vois pas m’occuper d’un enfant. J’ai toujours été assez solitaire et je veux vivre ma vie sans devoir prendre en compte les intérêts d’un enfant. Ayant des parents divorcés, je sais à quel point il peut être dur de faire face à cette épreuve et j’ai moi même fait les frais psychologiques de cette épreuve : je refuse donc également de devoir peut être faire subir cela à un enfant.

Pour finir, c’est la peur de l’avenir qui a vraiment conforté mon choix. Je ne me vois pas avoir un enfant et le laisser vivre dans le contexte économique, géopolitique mais surtout environnemental actuel.  Mathilde

Ma mère m’a eu à 35 ans, et à l’époque je trouvais ça trop tard, qu’on avait trop d’écart. Si je n’avais pas eu la tête sur les épaules, j’aurais pu être maman à la vingtaine, mon copain de l’époque savait que si un accident arrivait, je garderais l’enfant, il me faisait confiance là dessus.

Aujourd’hui j’ai 3 petites cousines et 2 nièces que j’adore, mais je peux dire que depuis la naissance de ma deuxième nièce, il y a bientôt 2 ans, je ne veux plus d’enfant. Il y a eu un week-end horrible, pendant lequel elle a hurlé non stop, sans que nous n’arrivions à la calmer. Et là, je me suis dit que j’étais bien contente de rentrer chez moi le soir. Avoir un enfant c’est tout le temps, tous les jours, il n’y a pas de bouton stop. Je suis célibataire, et le matin je me lève à l’heure que je veux, si je veux traîner dans mon canapé je peux, si je veux sortir je peux.. En plus je suis infirmière, avec les horaires décalés que cela implique.

Mais ce n’est pas que pour ça. J’ai passé de nombreuses années à me dire que je vieillissais, que je n’avais pas de copain, pas d’enfant, et à l’époque je me mettais la pression toute seule. Aujourd’hui je me sens enfin bien seule, je suis indépendante, fière de mon métier, je suis devenue propriétaire toute seule comme une grande, et depuis quelques années je voyage de plus en plus, et j’ai envie de continuer encore de nombreuses années, seule ou en couple si l’occasion se présente, mais en tout cas sans enfant.

Peut-être qu’un jour je changerais à nouveau d’avis, peut-être pas, peut-être qu’il sera alors trop tard.. Mais aujourd’hui j’assume ce choix, je me fais même à l’idée que je n’aurais jamais ce joli ventre arrondi que je vois sur les autres et que j’avais tant hâte d’avoir moi aussi, de faire cette expérience de vie. Pour beaucoup, quand je leur dit que je ne veux pas d’enfant, on me répond que c’est parce que je n’ai pas trouvé le bon partenaire. Peut-être. Mais je pense aussi qu’avoir un enfant n’est pas le seul but ultime dans la vie d’une femme, on peut se sentir épanouie grâce à plein d’autres choses.

Ne pas vouloir se marier

Je suis en couple avec mon cher et tendre depuis 15 ans. Lorsqu’on s’est rencontrés nous n’étions que des ados, nous avons grandi et évolué ensemble et malgré les hauts et les bas nous sommes toujours restés soudés. De mon côté, le mariage ne m’a jamais fait rêver. Peut-être parce que mes parents eux-mêmes n’ont jamais été mariés et s’en fichaient pas mal (ce qui ne les a pas empêchés de se séparer hein). On ne va pas se mentir un mariage ça coûte cher, surtout quand on a de grandes familles et un paquet d’amis ! Casser notre PEL et liquider nos économies pour une seule journée c’est pas trop notre style. On est plutôt du genre à économiser pour concrétiser un projet plus durable je dirais, comme un voyage ou l’achat d’un bien immobilier (moins fun qu’une fiesta je l’admets). Et puis se marier pour quoi faire ? Je n’ai pas l’intention de changer de nom, porter une bague à l’annulaire m’a toujours gêné, stresser à mort au moins 6 mois avant le jour J et avoir le cerveau tellement rempli de check lists qu’il en déborde. Non franchement je laisse ça aux autres sans problème !

La peur de l’engagement me direz-vous ? J’estime que vivre pendant 15 ans avec quelqu’un en toute franchise, sans faux pas, en encaissant les coups de la vie et en élevant un enfant ensemble : ça c’est de l’engagement, ça c’est du solide ! Pour moi le mariage ne serait qu’un prétexte pour faire la fête avec nos proches alors à ce compte-là je préfère louer un gîte pour une semaine, n’inviter que les personnes vraiment importantes pour nous, faire la popote tous ensemble (en oubliant tous les cousins et tontons lointains qu’on serait obligé d’inviter pour un mariage officiel sous peine de se faire renier de la famille) mais inviter par contre tous les tontons et cousins qui jouent de la gratte et des percu et les cousines toujours partantes pour entonner la chansonnette. Niveau budget à mon avis y‘a pas photo, vu le prix démentiel aujourd’hui pour louer une salle, un DJ, un traiteur et j’en passe.  Tiens tiens… ne devrais-je pas opter pour cette option pour un futur anniversaire de non mariage ? Et puis qui sait, peut-être qu’un jour au détour d’un voyage sur une île lointaine, nous nous marierons en catimini sans rien dire à personne… Marion 

Etre différent

Très ennuyée par l’école j’ai commencé à trouver des « trucs » pour passer de justesse aux derniers trimestres et les pratiques artistiques en dehors m’ont sauvée (danse contemporaine, peinture, écriture beaucoup).

Je n’ai jamais aimé la musique ou les séries à la mode (je suis née en 1983) et en même temps j’aimais être « lookée » avoir du style et trouver les marques ou les boutiques rares… Je faisais du skate, j’écoutais du rap et e du grunge et de la chanson française, pas envie d’entrer dans un style ou une case. Je détestais Britney Spears (les nanas écoutaient toutes « oops! I did it again ») et aller en boite avec mes copines.

Végétarienne de 15 à 22 ans, j’étais une extra-terrestre pour tout le monde. Pendant mes années d’études j’ai été un peu + radicale politiquement. En fréquentant pas mal les cultures alternatives et les idées anarchistes, avec une attirance très forte pour les ZAD et l’auto-suffisance. J’ai appris beaucoup de choses ! Aujourd’hui, je suis plus mesurée mais j’y crois quand même à ces alternatives. C’est étonnant, mais j’ai toujours eu en moi une force, une conviction, que ma vie se devait d’être belle, et serait particulière, hors du commun. Marthe

Tu as tout pour être heureuse… ben oui pourquoi je pleure, ne mange plus, souffre à un point inimaginable… puisque j’ai tout… oui, TOUT ( deux adorables enfants en bonne santé,  une maison, un mari …) . Et bien non, j étais MALADE. S’en suivit une longue hospitalisation en psychiatrie, durant laquelle on m’a diagnostiqué cyclothymique, ou bipolaire.
Et là, on m’a mise dans une case :  » elle est folle ». La psychiatrie et la folie : vaste sujet.
Je tiens à dire aujourd’hui que je ne supporte pas le fait de mettre les personnes dans des cases. Peu importe la personne, peu importe son âge, son histoire, son travail, ses convictions, ses habitudes de vie… Chacun est unique, chacun à sa propre PLACE dans l’univers et non dans une case. Sa propre place sur cette terre. Il faut faire évoluer la société non tolérante qui juge à outrance. Isabelle 

Je suis féministe et fière de l’être. J’ai pourtant du mal à l’assumer à cause de l’image que subit ce mot. Souvent les gens l’associent à radical voire agressif. (Alors que c’est faux!) D’une part, c’est compliqué de devoir s’excuser, de devoir se justifier, minimiser, expliquer ce que tu ressens pour essayer d’aborder le sujet avec les autres sans qu’ils se braquent. Surtout que certains (beaucoup) de sujets provoquent tout de même de la révolte et que plus je m’y intéresse plus je vois TOUT ce qu’il reste à faire et TOUT ce qui ne va pas.  Mais le plus compliqué c’est surtout de me sentir différente, car plus je m’y intéresse plus le décalage grandit avec mon entourage.

Sentir que je me différencie des autres et que je n’ai personne avec qui partager cette valeur qui prend de plus en plus de place en moi me fait de la peine. Mais je n’abandonnerai jamais mes valeurs! Alors j’essaie de trouver un équilibre. Hélène  

Je suis de nature hypersensible. Cela veut dire que je vis ma vie intensément. Ça a des défauts de des qualités et c’est éprouvant. C’est à l’adolescence que j’ai compris que cela faisait de moi quelqu’un d’à part. La chose s’est accentuée à la perte de mon père lorsque j’avais 17 ans et que j’ai compris que seule la vie importait. Le reste n’était que dérisoire. Je me suis vue propulsée en dehors des codes et des préoccupations des gens de mon âge. Depuis ce sentiment ne m’a jamais quitté. J’ai juste appris à vivre avec. Aude

Comme s’il n’était pas normal de se suffire à soi-même, d’apprécier la solitude et d’organiser son mode de vie autour de ce sentiment.

Depuis très jeune, par la force des choses j’ai dû apprendre à être indépendante et, même si je suis en couple aujourd’hui, je ne fais pas partie de ces personnes qui ont peur de se retrouver seule un jour. Je peux passer des semaines sans sortir de chez moi, je ne passe des appels qu’en cas d’extrême nécessité et je discute avec des amis qu’à de rares occasions. Le contraire m’épuise très vite et me donne cette impression de relations artificielles, même lorsqu’il s’agit de la famille ou d’amis de longue date. J’aime le silence, et je ne veux pas d’enfant, car l’idée de ne plus pouvoir être seule et libre quand je le souhaite est impensable pour moi. Cette situation m’est régulièrement reprochée et qualifiée par mes proches comme de l’isolement, du déni, un problème psychologique… Pour eux, je ne suis pas normale, je ne rentre pas dans les cases.  Claire

Vouloir vivre libre et heureux

En résumé je pense que les personnes qui sont ultra-sensibles à tout ce qui les entourent ont beaucoup de mal à entrer dans des cases toutes faites. Je ne supporte pas l’injustice, les règles qui n’ont aucun sens, etc… Par exemple j’ai compris très très jeune que la religion de mes parents ne me correspondait pas et que sur ce plan je ne rentrerais pas dans « leurs cases »? Ca a été pareil pour l’école,  le travail, et c’est pareil pour la politique etc.. J ai toujours refusé d’être « un mouton » je ne vais pas dans le sens de la majorité, et cela m’a permis d’être libre en quelque sorte. Cela ne m’a pas empêché d’avoir des diplômes, de travailler et de fonder une famille ! J espère que nos enfants seront comme nous ( le papa est comme ça aussi) Libres ! Fawsia 

J’ai 23 ans, je vis actuellement chez mes parents, j’ai arrêté mes études pour travailler, je suis célibataire et je côtoie de temps en temps quelqu’un, je n’ai pas envie d’avoir des enfants, ni de me marier contrairement à la majorité des personnes que je connaisse. J’ai envie de vivre ma vie, de partir à l’étranger, de vivre des expériences. Je me sens différente, parce que pour certains, la vraie vie comme ils disent c’est avoir un job, des enfants, se marier alors que pour moi, le principal c’est qu’on soit heureux dans notre vie, épanouis et libres dans nos choix. Je ne rentre pas dans des cases tout simplement parce que je ne sais pas encore ce que sera mon futur, je vis ma vie au jour le jour. Astrid 

Vivre expatrié

Je suis trentenaire, mariée, infirmière anesthésiste… une vie simple et idéale pour beaucoup mais qui ne contentait pas mon envie de liberté et de découvertes. Ici, en Australie, j’ai découvert une nouvelle culture, je me suis ouvert l’esprit et surtout rencontré une population avec laquelle je me sens en phase. Là où tout le monde s’attendait à ce que l’on ait un enfant ou achète une maison, on a suivi notre cœur, sur un coup de tête et ce fut la meilleure décision qui soit. Rien n’a été simple pour autant et on a conscience que l’on a renoncé à une vie calme et paisible pour la remplir d’incertitudes et d’aventures, mais on ne la regrette pour rien au monde. Je me sens hors des cases à l’heure où tous nos amis sont déjà parents, stables dans leurs jobs et propriétaires de leurs maisons, mais je préfère ma vie pleine de rebondissements, c’est une vraie richesse pour moi ! Caroline 

Après des études en école de commerce, nous avons décidé de vivre et démarrer notre vie professionnelle à l’étranger. Mon copain a été le premier à trouver un poste en Allemagne et je l’ai donc suivi sans avoir étudié au préalable la langue de Goethe. Afin de faciliter mon intégration, j’ai pris des cours de langues à raison de 4h par jour pendant 6 mois. Quelques semaines après, c’était CDI en poche. Pas le job de mes rêves mais dans mon secteur d’activité.

Comme certains expatriés, nous avons souhaité investir dans un bien immobilier pour du locatif en France. Ce fut le parcours du combattant auprès des banques pour obtenir un prêt malgré des revenus relativement confortables (pour ce type de projet) et un CDI. C’est à partir de ce moment que nous avons remarqué que notre situation ne rentrait pas dans les cases de monsieur et madame tout le monde. Pour notre part, nous avons noté une phase de 6-9 mois d’intégration. À l’inverse de beaucoup de remarques, même si ce n’est que l’Allemagne d’un point de vue géographique, la différence culturelle est réelle.

Cette période était nécessaire pour prendre nos marques, créer à nouveau un réseau, s’intégrer à la culture, accepter de manquer des événements familiaux et de voir moins ses proches, etc. Pour combler, tant que possible, le temps que nous n’avons moins avec nos proches, nous organisons des week-end, des événements sportifs ou des vacances à l’étranger!

L’an prochain, nous renouvelons l’expérience au Canada, côte ouest, avec cette fois-ci seulement nos visas de résidence permanente en poche! Je suis une personne très organisée donc le fait de partir sans job, sans savoir où nous allons vivre me fera sortir encore une fois de ma zone de confort. Un mélange de joie, d’excitation et de stress de vivre un nouveau départ. Justine et Norbert 

Pour nous présenter, nous sommes Marlyse et Adrien, expatriés en Nouvelle-Zélande depuis bientôt 4 ans. Nous avons décidé de vivre une vie différente, hors des sentiers battus et du chemin tout tracé qui nous attendait si nous étions restés en France.

Tout a commencé il y a de cela 5 ans, par un voyage d’un an en van à travers l’Australie qui nous a émerveillé et donné envie de découvrir encore plus le monde. Une fois rentrés d’Australie, Adrien a ensuite été embauché dans le milieu du cinéma à Vancouver au Canada où nous avons vécu 3 mois. Nous pensions y rester plus longtemps mais la vie en a décidé autrement. Adrien a reçu une proposition qu’il ne pouvait pas refuser et a été embauché en Nouvelle-Zélande dans le studio le plus réputé au monde. Alors, c’est sans hésiter une seconde que nous avons fait nos valises, direction le bout du monde. La vie en Nouvelle-Zélande est douce ; ici pas d’inquiétude de marcher dans la rue, même tard le soir, pas de problème à porter des vêtements courts ou avoir son téléphone dans la main et avoir peur de se le faire voler. Les Néo-Zélandais sont très accueillants et sont toujours très heureux de nous parler avec les quelques mots de français qu’ils connaissent. Nous aimons partager nos voyages et notre histoire afin de donner l’envie aux gens de découvrir de nouveaux pays et de pourquoi ne pas s’y installer. Nous sommes heureux d’avoir une vie simple, proche de la nature et avec une grande tranquillité d’esprit au quotidien.

Nous nous sentons parfaitement chez nous ici et très bien inclus dans la société. Lorsque l’on prend l’avion de France pour revenir en Nouvelle-Zélande et que nous atterrissons, nous nous disons « ça y est, nous sommes chez nous maintenant, Welcome Home ! ».  Le signe d’une belle expatriation à l’autre bout du monde. Maryse & Adrien 

Refuser la société de consommation et vivre avec peu

Nous essayons de nous limiter au quotidien. D’une part, car nous sommes vite encombrés malgré un grand espace de vie. Et d’autres parts, pour notre planète et car nos salaires ne suivraient pas. Pour nous ou nos enfants, on limite les achats de vêtements, meubles, jouets, robots de cuisine… etc qui facilitent sûrement la vie mais l’encombre aussi. On refuse de dépenser beaucoup de sous dans une poussette, un siège auto ou une chaise longue. On se fait plaisir aussi mais tout en restant raisonnables, en privilégiant les affaires d’occasion. Audrey

On m’a appris à donner ou vendre les jouets dont je ne voulais plus (et aussi à dire pourquoi je ne voulais plus jouer avec), et je n’ai jamais réclamé ou fait de caprices car mes copines avaient tel ou tel jouet et pas moi. Mes parents m’ont tout simplement éduqué ainsi: aller au marché, entretenir son jardin, faire du troc, vendre ce qui ne sert plus, réparer ce qui est abîmé, et j’en passe. Tout est une question d’habitude et d’éducation. On peut y adhérer ou non en grandissant et faire de même, ou non.

Je n’ai pas eu l’impression d’être frustrée pendant mon enfance,  je n’ai jamais « manqué de rien » (drôle d’expression d’ailleurs), donc c’est tout naturellement que j’ai adopté cette même dynamique et cela me rend heureuse. Alimentation, fringues, décos,… Aujourd’hui je fais attention à ce que je dépense MAIS cela n’empêche pas les petits (et grands) plaisirs. Simplement, je me questionne et m’écoute sur ce qui est censé me faire plaisir et si cela à du sens quant à mon besoin. Alors, oui qu’on s’entende; il ne faut pas non plus se poser trop de questions. Mais justement quand on se connait bien et qu’on sait ce qu’il nous faut, et bien on n’en vient pas à consommer plus qu’il n’en faut.

Au final, ce qui me rend heureuse, ce sont ces habitudes de vie, d’avoir opté pour le peu et d’avoir l’esprit clair et d’avoir vraiment la main mise sur tout ce que j’ai. J’ai aussi l’habitude de prendre davantage soin des choses. L’entretien est primordial pour moi, et je pense que c’est en partie grâce à cela que l’on peut vivre de peu, tout en étant heureux(se) et fièr(e) d’entretenir ce qui nous entoure. Nelly

Ne plus passer de temps dans les magasins m’a permis de me libérer du temps pour d’autres activités bien plus épanouissantes : les randonnées, le jardinage, la lecture… On a tous le même temps, on choisit ce que l’on en fait, ne pas avoir le temps est en fait une question de choix. Réduire mes possessions a aussi réduit mon temps en entretient des différents appareils électroniques mais aussi en ménage : adieu les bibelots qui prennent la poussière !

Enfin, cela m’a permis de gagner de l’argent. En en dépensant moins et en travaillant moins. Je ne travaille pas pour m’offrir une séance de shopping ou m’acheter une nouvelle télé. Je travaille pour me nourrir le corps et l’esprit. Avoir moins de besoins matériels m’a aussi permis de relacher la pression quant à mes revenus (je suis freelance et mes revenus ne dépendent donc que de moi) et au final de travailler beaucoup moins et avoir toujours largement de quoi vivre, partir en vacances et mettre de côté.

Le temps libéré me permet de m’épanouir et de vivre, tout simplement. Posséder moins m’a permis d’apprécier le cadeau de la vie dans sa simplicité. Enfin, posséder moins me permet d’avoir un impact moindre sur la planète et donc d’être en accord avec mes valeurs. Ne pas produire des biens inutiles à l’autre bout de la planète, par des personnes en situation de précarité, pour mon simple plaisir. Dans le doute de savoir si l’objet a été fabriqué dans des conditions éthiques, autant ne pas acheter, au moins je suis sûre Laura 

Assumer et s’en foutre du qu’en dira t’on

Pour que mon mari reste à la maison, ça s’est fait à la naissance de notre premier enfant. Lui ne retrouvait pas de travail mais était très casanier et aimait faire tous les « travaux ménagers ». Moi, j’avais un travail fixe et sûr et nous avions vraiment envie de garder nos enfants avec nous et pas par une nounou.

Pour le travail de nuit, je n’ai pas eu le choix lors de mon embauche : on m’a dit, c’est ça ou rien. J’ai finalement adoré ça et trouvé que c’était la meilleure manière de profiter de ma famille.

En ce qui concerne les préjugés des proches (les plus dures et les plus offensantes) : Comme « de tout temps, c’est la femme qui reste à la maison et l’homme qui travaille » ou « tu verras plus tard, ton mari te reprochera de ramener l’argent à la maison ». Ou encore que « j’entretiens » mon mari et « qu’il va forcément être aigri un jour à cause de cette situation » Tout ça aurait pu détruire notre couple, ça l’a, au contraire, cimenté.

Pour le travail de nuit (je suis infirmière) : « c’est beaucoup plus calme la nuit donc tu peux roupiller toute la nuit » « et en plus, tu dois avoir une paie de ministre parce que la nuit, c’est beaucoup mieux payé !!! » (1,07€ brut de l’heure de nuit). Et puis comme tu dors pendant que les autres vivent, tout le monde a l’impression que tu es disponible H-24 puisque tu es à la maison. Emilie 

Je pense ne pas rentrer dans le moule car la vie m’y a quelque peu forcée. A 23 ans je suis tombée gravement malade. Et très vite j’ai pris ça comme un cri de mon corps, comme si il me disait que ce n’était pas mon chemin tout ça.Alors, j’ai tout arrêté, après un parcours tout tracé je me suis demandé si c’était vraiment la vie que je voulais. Et non. J’ai tout claqué et repris des études de naturopathie. Donc à 30 ans, je m’apprête à commencer mon nouveau métier, je ne suis pas mariée, pas propriétaire, je n’ai pas de bébé… Et en plus je suis naturopathe… alors aux yeux des gens je suis un peu une extraterrestre, mais je m’en fiche, je suis heureuse 🙂 ! Emilie

Je voudrais remercier toutes les personnes qui ont témoigné dans cet article, vous avez été très nombreux à m’envoyer des messages pour y participer, j’ai du en sélectionner certains. J’espère que cet article et ces témoignages vous ont plu et qu’ils vous auront peut être aidé à voir qu’on est finalement de plus en plus nombreux à refuser de rentrer dans des cases ! 

Coralie

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Commentaires

13 réponses

  1. Bonjour Coralie,
    Un article très intéressant !
    Pour ma part le fait d’avoir mon fils a créé cette impression de « ne pas rentrer dans les cases ». Effectivement, mes idées, ma manière d’envisager l’éducation de notre fils étaient souvent sujet à discorde, contradictions, oppositions chez notre entourage (amis, famille, personnes croisées …).
    Certainement que sa naissance a révélé, affirmé mes pensées.
    Ce qui a ajouté à ces sentiments de ne pas être dans les cases, le choix de proposer à notre fils l’instruction en famille. Donc pas d’école pour lui. Ce choix de vie créé une vraie scission avec certaines personnes !!
    Mélanie.

  2. Bravo pour cette article tu ouvre les yeux de personnes avec des visières ou pour ma part me rassure car le fait d’être « critiqué » pour mes choix de vie est pesant qq fois mais le plus important c’est sont Bonheur à soi ??

  3. Très bon article et pleins d’avis différents et tellement intéressants ?. Je ne m’attendais pas à être cité dans le blog ?. Astrid.

  4. Quand j’étais ado je ne voulais ni me marier, ni avoir des enfants. A la fac, toujours pas et surtout toutes mes amies me voyaient comme l’éternelle célibataire. Et boom je me suis mariée dans les premières et j’ai un enfant la première. Je ne me sens pas à l’aise en public avec mon bébé peut-être parce que je suis devenue mère en même temps que le confinement mais je crois que c’est autre chose : oui, j’ai 31 ans, je suis mariée et maman mais tout le monde me donne moins et je ne fais rien pour en avoir l’air (pas de make-up et très bien en jean/basket). Tout ça pour dire qu’à 31 ans, on me regarde comme si je n’étais pas la mère de mon enfant que cela soit à la pharmacie ou au supermarché donc ce sont les gens qui jugent qui nous mettent dans des cases. Ne nous jugeons pas nous-même et nous n’aurons que faire des cases !! J’ai envie de croire que les cases n’existent pas et que chacun trace sa route selon ses envies et ce(ux) qu’il rencontre sur la route justement.

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