Laissons les tranquilles

Comme beaucoup le savent, la cause animale est une cause qui me tient très à cœur et que je tente de défendre à mon niveau. L’exploitation animale est présente partout et tout le temps autour de nous. J’aimerai vous donner 6 moyens faciles de lutter contre l’exploitation des animaux . Si chaque personne fait un effort, les choses finiront par changer et évoluer. Tout ne se fait pas en un jour et facilement, mais je reste convaincue que si chacun s’y met on arrivera à de grandes choses.

Dans cet article, j’ai été obligée de parler de faits avérés, de chiffres vérifiés, afin de montrer la réalité de l’exploitation animale en 2019. On en arrive à de tristes constats, j’essaye de ne pas prendre partie ou de ne pas donner trop mon avis dans cet article, même si vous comprendrez forcément que j’applique tous ces conseils depuis quelques temps.

Cet article, n’est en rien un appel à devenir végétarien ou à devenir sensible à la cause animale ! Je souhaite juste aider ceux qui souhaitent changer leur habitudes, et contribuer du mieux qu’ils le peuvent à réduire leur exploitation animale au quotidien. Je sais que ces sujets appellent au débat car nous ne sommes pas tous d’accord sur le sujet et que certaines personnes ne se sentent pas concernées par cette cause, vous n’êtes ainsi pas obligés de lire cet article jusqu’au bout. En revanche, pour les autres j’espère qu’il vous plaira, et qu’il vous aidera à y voir plus clair !

6 moyens faciles de lutter contre l'exploitation des animaux.

Boycotter les cirques avec animaux et les zoos

Sources : Cirques de France , la Peta, Zoos de France

Les faits

Aujourd’hui, en France, il existe plus de 200 zoos ou assimilés, détenant entre 60 000 et 100 000 animaux ; on en compte 1500 en Europe et plus de 10 000 dans le monde, parmi lesquels seulement 500 enregistrent leurs animaux dans des bases de données.

La loi n’interdit pas l’exploitation des animaux dans les cirques.

L’horreur des cirques :

Les dresseurs ont souvent recours à des méthodes extrêmes pour faire répéter des tours aux animaux qu’ils joueront ensuite. Ils battent les éléphants avec des bâtons munis d’un crochet et leur infligent des décharges électriques. Frappent les félins avec des bâtons et les traînent par des chaînes autour de leur cou. Maîtrisent les ours avec des colliers très serrés, des muselières et les battent avec des barres de fer. Ils donnent des coups de pied aux chimpanzés et les frappent avec des cravaches. Souvent, un système barbare de punition physique se met en place alors que les animaux sont encore que des bébés. Les éléphanteaux sont retirés de force de leurs mères alors qu’ils ont entre 18 et 24 mois, brisant très tôt leur résistance psychique en préparation d’une vie entière de maltraitance.

Les animaux de cirques sont souvent capturés à l’état sauvage et réduits en esclavage, uniquement à des fins de « divertissement ». Les éléphants, par exemple, parcourent de longues distances, nagent, explorent, jouent et apprécient les relations sociales complexes lorsqu’ils vivent à l’état sauvage. Mais au sein des cirques, ils sont enchaînés dans les chapiteaux et confinés seuls dans un environnement restreint. La plupart des félins occupent des espaces étendus à l’état sauvage, dans les cirques et les zoos ils sont en cages, et n’ont plus aucun instinct de chasse, de jeu, etc

Les solutions

Ne y plus aller

Je pense que ne plus aller dans les cirques exploitant les animaux est le geste le plus simple qu’on puisse faire. Il faut simplement décider de ne pas emmener ses enfants dans des cirques, des zoos, des lieux comme Marineland ou Sea World. J’irai même plus loin en disant de ne pas aller non plus voir des aquariums, les poissons sont autant en captivité que les autres autres animaux.

Apprendre aussi aux enfants qu’enfermer des animaux dans des cages n’est pas la réalité de la vie animale. Et qu’un animal n’a rien à faire ailleurs que dans son habitat naturel, à l’état sauvage. Il existe des livres sur le sujet, bien illustrés et qui sensibiliseront les enfants dès leur plus jeune âge.

Certains lieux mieux que d’autres

Vous pouvez visiter des cirques sans animaux, aller dans des réserves naturelles (je pense par exemple aux Mont d’Azur dans le sud de la France qui réintégre des espèces presque disparues comme le cheval sauvage).

Les zoos ne sont pas des réserves naturelles, la plupart se font passer pour des endroits qui favorisent la réintégration d’espèces et la protection de celles ci mais c’est souvent faux ! Beaucoup tentent de se racheter une image et d’inverser la tendance. C’est le cas de Marineland qui fait croire qu’ils protègent ses espèces alors que leurs conditions de vie sont horribles : la taille des bassins revient au même que si nous vivions toute notre vie enfermés dans notre salle de bain !

Une évolution et une nouvelle image des zoos 

Si les espèces sont en danger et disparaissent, c’est avant tout parce que l’homme les a décimées. Le travail de sauvegarde des espèces ne peut se faire que sur le terrain. La préservation des animaux en voie de disparition ne saurait se faire au travers de la collection de quelques spécimens. Au mieux, cela représente un bel argument de vente.

Certains zoos s’efforcent de promouvoir des modes de vie plus durables et participent à des programmes de conservation d’espèces menacées. Il existerait des échanges d’animaux entre zoos permettent d’assurer leur reproduction. Des animaux en bonne santé peuvent ainsi dans certains cas être réintroduits dans leur milieu d’origine. Or, force est de constater que, les réussites se comptent sur les doigts de la main. Il y eut celle du vautour fauve, du bison d’Amérique, du bison d’Europe, du cheval de Przewalski. Des espèces qui sont finalement très domestiquées. Et c’est à peu près tout. Au total, moins d’une vingtaine d’espèces (la plupart semi-domestiques) ont été réintroduites par des structures adjacentes aux zoos. La plupart des espèces sauvages réintroduites n’ont pas survécu. Par exemple, sur les 100 tamarins-lion (un singe d’Amérique du Sud) remis en liberté, 70 sont morts.

C’est donc un leur de croire que les zoos participent à la réintroduction d’espèces menacées !

Dénoncer les cirques dans vos villes

Écrire au Maire pour demander l’interdiction des cirques avec animaux dans vos villes. Vous pouvez aussi signer des pétitions contre certains zoos, cirques…

Oui mais que montrer aux enfants

Beaucoup de gens me diront, comment faire pour que les enfants voient des animaux sauvages si on ne peut pas les faire voyager. Je vous répondrez que je préfère n’en montrer aucun à mes futurs enfants plutôt que de leur montrer un animal enfermé derrière des barreaux ou enchaîné et battu. Que va penser un enfant d’un dauphin dans un bassin alors qu’on lui apprend qu’il vit dans la mer. Ou d’un ours faisant le pitre sur un tabouret dans un cirque alors qu’on lui explique qu’il vit dans la forêt.

J’ai assisté étant petite à des cirques, je suis allés à Marineland et dans des zoos et franchement je n’en ai pas gardé un bon souvenir. Ne pensez pas que les enfants sont bêtes et que plus tard ils ne comprendront pas les choses. Pourquoi leur montrer des livres ou des films avec des animaux en liberté et heureux et ensuite leur montrer des animaux en captivité? Juste pour dire qu’il a vu un lion ou un orque ?

Il est vrai qu’il n’est pas pareil de voir un animal « en vrai » que de le voir en photo ou en vidéo. Mais voir un animal en vrai, c’est le voir chez lui, en liberté. Que retiendra un enfant en voyant un ours polaire derrière une vitre ou sur une fausse banquise par 30 degrés ? L’enfant ne retiendra qu’une fausse image de l’animal, comme si il l’avait vu dans un livre finalement : sans aucune « animalité »

Même si vous n’aurez jamais la possibilité de montrer une girafe en liberté à vos enfants, sachez qu’en allant juste en forêt, à la mer, en montagne vous croiserez des animaux sauvages. Certes moins exotiques et impressionnants que dans la savane ou la jungle mais au moins ils seront libres et heureux. Et il n’y a pas de meilleur sentiment que celui là : les voir chez eux et libres.

Éviter les activités impliquant des animaux

Sources : politique-animaux.fr

Par activités j’entends ici parler des balades à cheval, en calèches, à dos d’éléphants ou d’ânes, les photos avec des tigres, les courses hippiques… Le tourisme animalier peut être évité très facilement. Surtout que la plupart des gens ne s’en rendent pas compte, ils ne voient pas les coulisses de ce tourisme. Les humains se font de l’argent sur le dos des animaux, au dépend de leur bien être.

Les chevaux :

Utilisés pour les courses hippiques, les chevaux considérés comme trop vieux (entre 4 et 10 ans, pour une espérance de vie de 25-30 ans), blessés, peu performants finiront pour la plupart, euthanasiés ou tués à l’abattoir. Ceux qui conduisent les calèches, restent souvent toute la journée en plein soleil, à attendre une calèche sur le dos. Ils ont des œillères, portent de lourdes charges, sont contraints de travailler tous les jours. Est ce une vie pour un animal soit disant de compagnie ? Les gens ne peuvent ils pas marcher ou prendre un moyen de locomotion autre ??? Je ne parle pas ici des ânes en Grèce ou des chameaux dans les pays orientaux, mais ils connaissent la même vie de labeur.

Les éléphants :

Entre 35 et 40 000, c’est le nombre d’éléphants sauvages qui resteraient en Asie, auquel il faudrait ajouter les plus de 15 000 éléphants domestiquésDès le début, les éléphanteaux apprennent à avoir peur de leurs “soigneurs”. Ils sont battus, restent attachés pendant des jours, sans boire ni manger. Une fois que les éléphants se sont résignés et qu’ils comprennent qu’ils sont condamnés à cette nouvelle vie, ils n’ont alors plus aucun moyen de se rebeller et se contentent d’obéir. 

Les tigres et les singes

Publiée sur Facebook en 2017, la vidéo d’un tigre utilisé pour prendre des selfies en Thaïlande met en lumière le triste sort de certains animaux de zoo dans le pays. Des hommes ont forcé un tigre à rugir avec des coups sur son museau pour permettre de prendre la pose avec des touristes. Depuis, les voix s’élèvent contre ces pratiques et de plus en plus de touristes boycottent ces pratiques. Mais pas assez visiblement pour que ce commerce cesse ! La Thaïlande est souvent accusée par les associations de défense des animaux d’exploiter et de droguer les tigres, les singes et les éléphant à des fins commerciales.

Les corridas :

Environ 1 000 taureaux sont tués chaque année dans les arènes en France. 80% des Français considèrent que le supplice et la mise à mort d’un animal ne peuvent plus être considérés comme un spectacle en 2018 en France

C’est à nous touristes d’agir contre ça si les autorités ne sont pas capables de le faire, en boycottant ces pratiques !

Ne pas acheter d’animal de compagnie

Si vous souhaitez un animal de compagnie, je vous déconseille fortement d’acheter un animal. Beaucoup viennent des pays de l’Est, d’élevages pas du tout corrects, les animaux sont transportés dans des conditions souvent horribles, beaucoup meurent en route.

Les animaux en cage ou en aquariums :

A mon sens on ne devrait jamais posséder d’animaux enfermés. Je parle de ça, j’ai eu moi même plusieurs lapins en cage étant petite et des poissons rouges. Un perroquet n’a pas à être enfermé dans une cage toute sa vie sans jamais pouvoir voler. Ces oiseaux vivent dans la jungle souvent, et parcourent des hectares de forêts librement. Leurs conditions de capture et de transport pour arriver jusque dans les cages des animaleries sont atroces. Pas mal de vidéos et photos circulent sur le net sur le transport des animaux exotiques. Il en est donc de même pour les tortues, mais aussi les poissons, les chinchillas, hamsters, serpents…

Il n’y a pas longtemps des images horribles de tortues ont été dévoilées. Dans un container, 4100 tortues de Horsfield étaient amassées. Elles viennent du Kazakhstan et vivent normalement dans des zones de montagne ou des dunes de sable. C’est une espèce protégée… mais qu’on peut acheter en France comme animal domestique.

Sans parler, du commerce illégal d’animaux sauvages. En un an il était possible de trouver en France et en Allemagne 3 312 annonces sur internet proposant 8 244 animaux sauvages menacés ou en danger.

Les chiens et les chats :

Concernant les chiens et les chats, quand on voit le nombre d’abandons d’animaux par an, on se demande si l’homme est digne de partager son quotidien avec ces animaux. Plus de 100 000 abandons de chiens et de chats en France chaque année. Avoir un animal de compagnie est une immense responsabilité et une décision à ne pas prendre à la légère, il ne s’agit pas d’un objet. Un animal dépendra entièrement de vous pour survivre.

Renseignez vous bien sur l’animal que vous souhaitez avoir et privilégiez toujours le bouche à oreille, afin d’adopter un bébé d’une femelle de votre entourage. Ou alors le mieux étant d’adopter un animal abandonné, dans une SPA, un refuge ou une association qui rechercherait des gens pour adopter un animal. Une amie à moi a créé une association pour adopter des animaux dans le sud de la France : Association Herlinda. Une abonnée m’a aussi fait connaître l’association d’aide aux animaux tenue par sa famille : Vicky (ils recueillent des animaux et tentent de leur trouver un nouveau foyer)

Limiter ou éviter de manger des produits issus des animaux

Sources : Carbelfrance.fr et Liberation

Je vais parler ici de l’élevage industriel ou intensif représente 75 % des terres agricoles du monde. Ces terres servent à nourrir des animaux qui serviront ensuite à nourrir les humains.

Je vais me pencher principalement sur la France et parler de l’élevage industriel qui représente 80 % des élevages français. Les autres 20% étant des élevages plus traditionnels et plus respectueux du bien être animal (à vérifier). Ainsi, la viande, les produits laitiers, les œufs achetés en supermarché ou consommés dans les restaurants sont la plupart du temps issus de ces élevages intensifs.

Les conditions de vie et les chiffres alarmants

Trois millions d’animaux sont tués chaque jour dans les abattoirs français, sans compter les poissons. Au cours de sa vie, on estime qu’un Français est responsable de la mort d’environ 1500 animaux.

  • L’industrie des vaches laitières compte 3,6 millions d’animaux. Les Français sont les premiers consommateurs européens de matières grasses laitières et de fromages.
  • 14 000 élevages produisent chaque année 23,8 millions de porcs charcutiers. Un Français consomme en moyenne 33 kilos de porc par an.
  • 917 millions de volailles ont été abattues en 2017 en France. Chaque Français mange en moyenne 18,8 kg de poulet par an.

Les vaches à lait : elles représentent plus de la moitié de la consommation de viande bovine. Autrement dit, la viande dite «de bœuf» est le plus souvent issue d’une vache qui a été exploitée toute sa vie pour son lait. Pour déclencher, puis maintenir leur production de lait, elles sont fécondées par insémination artificielle chaque année et donnent donc naissance à un veau par an. Tout le lait étant réservé à la consommation humaine, leur petit leur est enlevé à l’âge d’1 jour. La production moyenne d’une vache laitière avoisine 25 litres par jour. Elle est traite même pendant sa gestation. Je parle ici toujours de l’élevage industriel et non de l’élevage en plein air, dans des fermes plus responsables et soucieuses du bien être animal !

Les poules en France, plus de 50 millions de poules pondeuses sont élevées en batteries, dans des cages si étroites qu’elles ne peuvent même pas étendre leurs ailes. La plupart des poulets, passent leur triste existence dans des hangars insalubres et sans fenêtres où ils développent ulcères et brûlures aux pattes. Environ 35 millions meurent en cours d’élevage!

Un poussin mâle qui naît dans la filière «poules pondeuses» : est broyé ou gazé à sa naissance. Si c’est une femelle, elle a 68% de chances de finir dans un élevage en batterie. 80% des poussins qui naîssent dans la filière «poulet de chair», finit en élevage intensif et ne vivra que 40 jours. En même temps, heureusement pour lui vu ses conditions de vie, le supplice durera moins longtemps que d’autres animaux.

Les cochons : le constat est édifiant : 95 % des porcs sont élevés en intensif. Aptes à se reproduire dès l’âge de 6 mois, inséminées artificiellement, les truies donnent au moins deux portées par an, soit 26 porcelets chaque année en moyenne.Les médicaments et les manipulations génétiques provoquent artificiellement une croissance si rapide que les animaux peuvent parfois à peine marcher. Chaque année, des centaines de milliers de cochons arrivent paralysés à l’abattoir. Triste vie donc, pour finir en tranche de jambon ou en saucisson !

Âgés de moins d’un mois, les petits sont enlevés à leur mère, qui sera à nouveau rapidement inséminée. Une truie est ainsi utilisée durant 3 ans et donnera environ 65 petits avant d’être envoyée à l’abattoir.

Les poissons : Après des heures passées dans des filets, écorchés et à moitié asphyxiés, ils doivent subir la décompression de la remontée forcée. Leur vessie éclate, les yeux jaillissent hors de leurs orbites, œsophage et estomac sont recrachés par la bouche.

C’est une souffrance abominable. Et même si beaucoup pensent que les poissons ne souffrent pas et ne ressentent rien, le système sensoriel des poissons est quasiment identique à celui des oiseaux et des mammifères!

Que faire face à ça ?

Je ne vais pas vous dire de tout arrêter du jour au lendemain. Changer ses habitudes n’est pas facile pour tout le monde et ça prend du temps. Mais si vous souhaitez réduire votre implication, vous le pouvez.

Boycotter les élevages industriels

Si vous souhaitez continuer à vivre et à manger comme vous le faites, essayez de consommer des produits issus des animaux, ne venant pas d’élevages industriels. Renseignez vous sur la provenance de ce que vous mangez, évitez donc les supermarchés et privilégiez les petits commerces de quartier, les épiceries bio. Ne pensez pas que parce qu’au supermarché vous achetez du bio, les élevages ne sont pas industriels c’est faux ! Si vous habitez près d’une AMAP ou d’une coopérative c’est très bien car vous privilégiez les circuits courts et l’achat à des agriculteurs respectueux de leurs élevages.

Évitez certains restaurants

Inutile de vous expliquer que la plupart des restaurants achètent leur viande, fromage à bas prix et donc issus d’élevages industriels. Il ne s’agit pas que des fast food, j’ai été restauratrice et croyez moi ce que je voyais chaque semaine à Métro était vraiment flippant !!! Si vous n’êtes pas sûrs de ce que le restaurant veut vous servir, privilégiez un repas végétarien ! À Mc Do par exemple, si vous adorez y aller, ne prenez pas des nuggets.

Devenir végétarien ou végétalien

C’est évidemment, le meilleur moyen de n’être plus complice de l’exploitation animale. Je sais que tout le monde n’en a pas l’envie ou la capacité mais ça reste quand même un fait. C’est le seul moyen de ne pas cautionner les horreurs faites chaque jour aux animaux. Si vous en avez envie, faites le progressivement sans pression. Ça ne se fait pas du jour au lendemain! Renseignez vous, regardez des vidéos sur YouTube, abonnez vous à des comptes qui en parlent, lisez des livres (je mets pas mal de références à la fin de l’article).

Et surtout faites le si vous avez vraiment envie, si ça vous tient à cœur, si vous le ressentez au fond de vous. Ne le faites pas par obligation ou par pression ! Tout prend du temps, allez y à votre rythme, c’est le seul moyen de faire les choses bien. Je suis devenue végétarienne il y a plusieurs années, à Noël j’ai eu un déclic ! Pour moi qui ne mangeais déjà que très peu de viande ça a été très facile. Je suis ensuite devenue végétalienne l’année suivant et ça va faire 3 ans, je l’ai fait à mon rythme, sans me prendre le tête et je n’ai jamais regretté mon choix, bien au contraire, ça me rend tellement heureuse !

Refuser les produits testés sur les animaux

Sources : le Monde

La réalité des tests sur les animaux

Les produits testés sur les animaux sont partout dans nos quotidiens : médicaments, cosmétiques, produits ménagers… Si le produits fini n’est pas testé directement sur les animaux, certains de ces composants peuvent l’être alors attention !

Depuis 2013, le Règlement cosmétique européen interdit officiellement les tests animaux des produits finis et des ingrédients de composition (également des produits importés). Malgré cette réglementation européenne, ceux-ci n’ont pas été totalement bannis et de nombreux produits cosmétiques sont tout de même testés sur les animaux.

Ces expérimentations sont souvent cruelles. Il arrive que des produits chimiques soient versés dans les yeux des lapins ou appliqués sur leur peau rasée. Des souris, des cobayes, des singes et même des chiens sont utilisés pour tous ces tests. On ne voit malheureusement pas assez de videos à ce sujet, pouvant remettre en cause toute l’industrie de la cosmétique et discréditer de nombreux grands groupes et marques.

D’un point de vue scientifique, il faut savoir que les tests effectués sur les animaux n’apportent que des données approximatives et ne ne permettent pas de savoir de façon certaine que le produit ne sera pas toxique pour l’humain.

La situation est particulièrement grave en Chine, où les ventes de cosmétiques représentent 23 milliards d’euros chaque année. En Chine, les tests sur les animaux sont non seulement autorisés, mais pour certains produits cosmétiques, ils sont même obligatoires. Tous les produits importés de Chine sont donc testés sur les animaux !

Les marques tentent de changer leur éthique et beaucoup se tournent vers d’autres solutions comme l’épiderme ou la cornée humaines in vitro. Mais aussi des tests sur des cultures de cellules humaines, l’impression en 3D de tissus humains… La recherche ne cesse de progresser dans ce secteur, éloignant peut être petit à petit l’exploitation des animaux pour les tests.

Comment s’y retrouver ?

Lire les étiquette et reconnaître les logos (souvent symbolisés par un lapin) : cruelty free, vegan, One voice, la Peta… Attention les labels bio ne garantissent pas que les produits n’ont pas été testés sur les animaux !

La liste des marques non testées sur les animaux est établie par la Peta qui ajoutent régulièrement les marques abandonnant les tests. Voilà la liste de produits non testés et voici la liste rouge, des marques qui testent encore sur les animaux en 2019.

Privilégiez les produits 100% naturels, ils ne sont normalement pas soumis aux tests sur les animaux.

Éviter l’achat de cuir, fourrure, crocodile, angora, plumes 

Sources : la Peta, Vegan-pratique

La production de vêtements, accessoires, chaussures en matières animales entraînera toujours la souffrance ou la mort des animaux. Le pire semble être la fourrure, mais sachez que les autres matières nécessitent les mêmes pratiques horribles !

La laine et l’angora :

Plus de la moitié de la production de laine mondiale se fait en Chine et en Australie. Les agneaux ont la queue coupée dès leur plus jeune âge, et les mâles sont castrés sans anesthésie. Dans ces élevages industriels, les moutons sont fréquemment victimes de la myase : les mouches pondent dans les replis de leur peau, ce qui provoque des infections. Dans les élevages, la mortalité des jeunes agneaux est fréquente. La tonte, qui pourrait paraître anodine, est aussi une épreuve traumatisante pour les animaux.

L’angora désigne un type de poils chez plusieurs espèces comme la chèvre, le lapin, le mouton, etc… Enfermés dans des cages au sol grillagé, les lapins européens les plus chanceux seront épilés au peigne ou tondus. Mais 90% de l’angora provient de Chine où les poils des lapins sont simplement arrachés à vif tous les 3 mois La plupart ne survivent pas au-delà d’un ou deux ans.

La fourrure

Les animaux (visons, renards, chinchilla, lapins..) sont dans des cages empilées les unes sur les autres dans des locaux nauséabonds où résonnent les cris des animaux en détresse. Les images de ces élevages sont très dures à regarder, je vous invite à en regarder pour vous rendre compte de l’horreur !

Plus de 85 % de la fourrure vendue aujourd’hui provient de ce type d’installations, où les animaux vivent avant d’être tués pour leur fourrure. La courte vie de ces animaux d’ordinaire curieux et intelligents est souvent marquée par la folie. Violence, auto-mutilation et cannibalisme sont monnaie courante dans les élevages d’animaux à fourrure. La fourrure provient aussi d’animaux plus gros comme le lynx, le phoque, le chien…

De nombreuses marques ont fait le choix depuis quelques années de supprimer la fourrure de leurs vêtements et beaucoup de stars profitent de leur notoriété pour dénoncer ces pratiques et boycottent les marques qui continuent de vendre de la fourrure.

Le cuir :

Plus d’un milliard d’animaux sont tués cruellement dans le monde pour le commerce du cuir chaque année, des vaches aux veaux, en passant par les chevaux, les agneaux, les chèvres, les cochons, les chiens et les chats. Quand vous portez du cuir, il est difficile de savoir à qui appartenait la peau que vous portez. La majeure partie du cuir produit dans le monde provient de Chine. Des peaux de chien sont transformées en gants de soirée, gants de travail pour hommes, chaussures, ceintures, garnitures de col de manteaux et d’autres produits vendus dans le monde entier. Bien sûr, aucune entreprise ne va indiquer que ses gants ou ses ceintures sont faits à partir de peaux de chiens.

Le cuir est le dérivé le plus rentable de l’industrie de la viande, acheter du cuir contribue directement à l’élevage intensif aux abattoirs. Ainsi, en consommant du cuir, on contribue aux élevages intensifs, les mêmes que ceux de la viande, des œufs et des produits laitiers dont j’ai parlé plus haut !

Les solutions :

Regarder les étiquettes. Certes c’est long, c’est souvent chiant mais ça en vaut la peine !

S’habiller plus éthique, en achetant des vêtements et chaussures sans matière animale. Il en existe beaucoup maintenant. Des marques fabriquent des sacs et des chaussures en matières recyclés ou en cuir végétaux. J’ai des sacs de la marque Matt & Nat et on dirait vraiment du cuir pourtant il n’en est rien. Les marques Veja et Doc Martens proposent aussi des chaussures sans cuir animal. Renseignez vous sur les marques qui proposent ces alternatives.

Aujourd’hui il est très simple de se passer de laine tout en s’habillant chaudement. On trouve de nombreux vêtements fabriqués en matériaux recyclés. Il existe aussi des pelotes à tricoter de nombreuses matières non-animales, synthétiques comme végétales. La laine n’a plus de réelle utilité et peut être facilement remplacée.

Si vous souhaitez toujours consommer du cuir, de la fourrure ou autre, préférez le d’occasion, de seconde main, car quoi qu’il arrive il a déjà été acheté et consommé, ça ne changera plus rien donc.

Gaelle Lamoureux blogueuse lifestyle

Depuis que je connais Coralie, sa passion pour les animaux et ses connaissances dans ce combat ( je pèse le mot ) me tient en admiration. Il y a eu un avant Coralie et un après, je m’explique. Avant de connaitre coco, je ne prenais absolument pas conscience de la condition animal et je suivais l’actualité mais sans réfléchir sur le fond. J’ai connu la vache folle, la grippe aviaire, les scandales des cirques, et exportation d’animaux, … Je suis la génération qui à connu les premières alertes d’espèces en voie de disparition et la disparition totale d’autres espèces. Je me souviendrais toujours d’un soir (en 1994) devant le JT annonçant l’extinction totale du Tigre de Java, j’avais 6 ans. Depuis ma rencontre avec Coralie, j’ai tout simplement changé mon comportement, je fais évoluer mon opinion sur le sujet et je prends conscience. Je ne mange presque plus de viande et me renseigne sur les produits de cosmétique que je consomme.

Je suis allée en Asie l’année dernière, j’ai été confronté à la maltraitance infligée aux éléphants pour satisfaire le tourisme. Nous avons été visiter l’hôpital qui recueille ces pauvres animaux, c’était insoutenable. Le membre de l’association qui nous accompagnait, nous a fait passé par un endroit ou une famille dressait des éléphants pour le tourisme (trek à dos d’éléphants). Cette famille avait séparer un petit de sa mère, l’avait accroché à un palmier et le laissait tourner autour. L’animal tirait sur ses chaines et tournait. Les enfants de la famille jouaient autour de lui. On nous a alors expliqué que cette pratique était pour rendre docile l’animal. Nous étions un groupe de 6 et je peux vous assurer que le malaise était palpable. Ensuite nous avons passé un moment dans la réserve, et avons pu vivre un instant incroyable avec des éléphants retirés du tourisme de masse, en liberté et sans contrainte.

Réserve pour éléphants en Asie Threeminds
Réserve pour éléphants en Asie
Réserve pour éléphants en Asie Threeminds
Réserve pour éléphants en Asie

J’ai franchis au printemps dernier les portes d’un zoo avec Camille, pour la sortie scolaire de fin d’année. Je ne me voyais pas priver Camille de cette sortie avec ses copains, et je me suis portée volontaire pour les accompagner. Pendant la visite j’ai expliqué à Camille que les animaux n’étaient pas fait pour vivre en cage. Cette visite m’a fait tellement mal au cœur, le souvenir de mon expérience avec les éléphants me revenait sans arrêt en tête.

Rencontrer les baleines à bosses, Boston
Rencontrer les baleines à bosses, Boston Threeminds
La réaction de Camille

Je sais qu’on ne peut pas toujours voyager, et je rejoins Coralie sur ce point, les animaux sauvages qui nous entourent sont certes moins exotiques mais tout aussi intéressants. Je pense bientôt investir dans des jumelles pour observer les oiseaux au printemps avec Camille. Mes parents accrochent dans les arbres de la nourriture pour que leur petite fille apprécie de les regarder. Voir des animaux en liberté, c’est aussi accepté qu’ils ne soient pas conditionnés, ils agissent de manière spontanée et vous permettent de découvrir leur vie quotidienne sans artifice. La France offre la chance d’observer une faune abondante et variée. L’observation des animaux sauvages doit se faire dans le plus grand respect de leur habitat naturel. C’est la condition principale à la préservation des espèces présentes sur notre territoire.

Gaëlle
  • Les phoques, de la baie de Somme, plage Hourdel
  • Les bisons, en Lozère grâce à un programme de réintroduction de l’espèce.
  • Les marmottes et bouquetins, Pyrénées
  • Faune sous-marine, large de la Corse
  • Chevaux sauvages et Flamands roses, en Camargue
  • Cigognes, en Alsace, parc de l’Orangerie
  • Poneys semi-sauvages, Pays Basque
  • Les oiseaux, des Sept Iles en Bretagne ( plus de 27 espèces !)
  • Les vautours, Gorges du Tarn
  • Dauphins et baleines au large de la côte d’Azur et de Bretagne.

J’espère que cet article vous aura été utile, que vous aurez appris des choses, ou alors qu’il vous aura juste confirmé dans vos choix déjà faits de limiter votre implication dans l’exploitation animale. Je vous ai ajouté des liens de livres et de vidéos pour appuyer mes propos mais pour vous donner aussi l’occasion d’approfondir vos connaissances sur ce sujet. 

Coralie

 

Pour aller plus loin

Les livres :

Captive et We animals de Jo-Anne McArthur (photographies dans les zoos et cirques de l’exploitation animale)

Contre l’exploitation animale de Bouglione

Contre l’exploitation animale de Valérie Giroux

Un autre monde est possible de Jean Baptiste Del Ami

Faut il manger des animaux? de Jonathan Safran

Comment j’ai arrêté de manger des animaux de Ugo Clément

Antispéciste de Aymeric Caron

Les vidéos

Toutes les vidéos diffusées par l’association L214 et la Peta

Le traffic d’animaux de compagnie : Investigations et enquêtes

Earthlings (attention vidéos avec vidéos un peu choc mais qui résume tout cet article)

The Truth about animals testing par la marque LUSH

Cash Investigation sur le luxe (vidéo non trouvée sur You Tube mais peut être disponible en replay)

Toutes les vidéos de la Youtubeuse Coline sur l’exploitation animale :

Sur Netflix :

  • Cowspiracy
  • Okja

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Commentaires

8 réponses

  1. Merci pour cet article sans jugement et eveilleur de conscience ! Le déclic pour moi à été un été il y a quelques années lorsque j’ai pleuré d’émotion devant des dauphins en pleine mer qui nous ont suivi ….prise de conscience je n’avais jamais été émue par la vue d’un animal avant car uniquement rencontré en aquarium et ou zoo .
    Il y a telleme’t de travail et progrès a faire dans ce domaine …. sans être végétarienne ou lienne ou an , je suis sensible à la cause animale .

  2. Je suis tout à fait d’accord avec ce bel article. Enfant j’ai toujours détesté les cirques et les zoos depuis un moment me gênent. Je préfère les lieux où les animaux évoluent en liberté. Pour l’alimentation, les enfants commencent à bien comprendre et ne souhaitent plus ou moins manger de la viande, je pense que la société évolue tant mieux !!!

  3. Oui on vois que le sujet est vraiment très bien maîtrisé ainsi que votre combat.A la maison c’st Ma fille de 16 ans qui nous fait changer certaines habitudes vérifie les étiquettes Cette été nous avons êtes au Maroc mon mari lui propose de faire un tour de chameau pour une belle photo,elle a refusé en nous expliquant les conditions cruelles que vivait c animaux à la place elle a vider sa bouteille d’eau dans un récipient vide à côté .

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