C'est quoi le problème ?

C’est quoi le problème de la femme d’aujourd’hui ? Toujours à dire qu’elle n’a pas le temps, qu’elle est fatiguée. Cette femme n’a pourtant pas connu la guerre, elle est connectée au monde, possède l’électro-ménager le plus performant de l’histoire et a sûrement accouché « sans » douleur. 
La femme a gagné en un siècle le droit de disposer de son salaire librement, de voter, d’utiliser une contraception puis l’IVG, la liberté de s’exprimer, … Mais que se passe t’il alors ? Les femmes n’ont jamais été aussi libres et pourtant il semblerait qu’être une femme soit toujours aussi dur.
 
Les plus « machos » diront que c’est le revers de la médaille. La femme peut aujourd’hui maîtriser sa vie, à tel point qu’une pression folle se place sur ses épaules. Il faut être une « bonne » mère, une « bonne » salarié, une « bonne » copine et une « bonne » conjointe
 
Les listes sur papiers ou dans la tête s’allongent. Même si aujourd’hui l’actualité voudrait passer à l’ère de l’égalité des sexes et des tâches quotidiennes. La réalité est parfois toute autre.
 
Peut-on se pencher quelques minutes sur le Pourquoi ? Pourquoi la femme d’aujourd’hui est toujours pressée. Pourquoi est-elle angoissée et débordée ?
 

La volonté de bien-faire

Une femme aujourd’hui doit s’assumer, penser à sa carrière, avoir des enfants et surtout … surtout réussir leur éducation. 
La société voudrait que tous les enfants marchent à 12 mois, parlent comme Molière à 24 mois et soient bilingues dès l’école.  Si ton enfant ne fait pas telle ou telle chose sur l’échelle du normalisme, Oh my God c’est l’angoisse ! On conseille aux mamans et futurs mamans tout et son contraire. 
 
« C’était mieux avant, … »
 
Cette fameuse phrase ! « Avant on nous laissait jouer seuls dehors, passer à l’avant de la voiture avant 10 ans et on recevait la fessée. Et on a survécu ! »
Les mamans d’aujourd’hui porteraient trop leurs enfants, céderaient à tout et materneraient à outrance. Elles seraient toxiques pour leurs enfants.
Avoir confiance dans son rôle de parent est aujourd’hui compliqué, voir parfois déprimant. Aucun avis ne converge vers le même point. Pourquoi ? Parce que chaque parent et chaque enfant sont différents. Il y a autant d’éducation qu’il y a de familles finalement. Mais, il faut se rallier à la tendance, à une technique et tous faire de la même manière. C’est comme la méthode globale à l’école, qui était vendue comme THE méthode d’apprentissage ! Quelques années plus tard on remarque les dégâts.
La maman d’aujourd’hui est renseignée sur les erreurs éducatives du passé et est tournée vers l’avenir. Le monde d’avant n’est pas plus parfait et moins dangereux que celui d’aujourd’hui. Les enjeux ne sont simplement plus les mêmes.
 
Madame 2019 passe son temps sur internet à lire les articles sur l’éducation bienveillante et veut boire son thé dans le calme. Parce que la société veut que la femme maîtrise son sujet voyons ! Et le calme est un luxe appréciable.
maman
On doit être mère avant même d’enfanter. Elle doit tout savoir, tout comprendre pour mieux maîtriser. Résultat nous n’avons jamais autant constaté de Baby blues, 5 à 8 femmes sur 10 en seraient atteintes après la naissance de leur premier enfant !
 
Il y a 20 ans il fallait faire dormir les enfants sur le ventre et puis il y a 5 ans surtout pas, aujourd’hui les avis sont partagés et demain il faudrait limite faire dormir bébé la tête en bas. 
 
La femme d’aujourd’hui doit être une wonderwoman, mais sans pouvoir magique. Préparer des repas équilibrés et bios avec des produits frais, locaux, sans gluten, pas de sucre, pas de sel, et mener une carrière brillante pour gagner sa vie. C’est une mission impossible, qui est bien souvent vouée à l’échec.

La parentalité permanente

La fatigue semble être devenue une norme pour les femmes. Une étude très sérieuse chiffre à 341 heures par an le déficit de sommeil chez les femmes. Un déficit supérieur de 20% à celui des hommes. 
 
Qu’elles soient seules à élever leurs enfants ou en couple la plupart des femmes ont une sensation de double vie. La femme anticipe plus facilement les imprévus et prévoit. Alors chaque grain de sable qui se glisse dans la mécanique est source de stress et de fatigue. Une réunion qui s’éternise et c’est l’angoisse d’arriver en retard à l’école. Un déplacement professionnel et c’est l’assemblée des états généraux du foyer qui se déploie pour garder les enfants.
Mais cette fatigue n’épargne absolument pas la femme sans enfant bien au contraire ! Les jeunes femmes s’investissent de plus en plus dans leur métier. Mais lorsque vous travaillez autant voire plus que votre collègue homme, et que vous continuez à gagner 20% de moins, on parle aussi de fatigue psychologique.
 
Je vois déjà certains hommes dénoncer des clichés selon eux injustes ! En tête les hommes divorcés célibataires avec garde alternée (oui je sais je suis une nana assez précise en général).
D’après une étude (Etude OpinionWay/La Boulangère, mai 2017), une femme en couple sur deux estime que son conjoint ne s’implique pas assez dans l’organisation des tâches ménagères.
 
« Laisse, j’irai plus vite et ce sera mieux fait »
 

Il y a trente ans déjà, des sociologues avaient observé qu’avant l’arrivée du premier enfant, il y a un équilibre relatif dans la répartition des tâches domestiques, mais qu’il se rompt après la naissance du premier enfant (ce n’est pas moi qui le dit mais Sandra Frey, politologue). C’est à ce moment précis que la femme prendrait l’habitude de prendre en main l’organisation du foyer pendant que le papa travaille.

Et même si les jeunes hommes participent davantage que leurs ainés aux tâches domestiques, les chiffres sont clairs : les femmes sont toujours en charge du foyer majoritairement.

La culpabilité féminine

La légende urbaine de la fameuse « culpabilité féminine » nous pousserait à accepter l’inacceptable. Et rogne jour après jour sur notre temps et notre énergie. Et le plus bel exemple reste à mon sens le congé maternité ou le congé parental ! Une entreprise aujourd’hui, a obligation de garantir la place de la maman à son retour de congés
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« Pour ne pas tomber finalement il ne faudrait jamais s’arrêter »
 

Certaines femmes vivent un cauchemar lorsqu’elles reprennent le travail après leur grossesse. Mise à l’écart, mutée, virée par lettre recommandée… les discriminations liées à la maternité sont une réalité. La pression d’une femme salariée aujourd’hui, à une époque ou la fécondité est « maîtrisée » est de toujours se demander « Est-ce le bon moment pour faire un bébé? »

A savoir: une femme à partir de 27 ans qui recherche un emploi, prépare des réponses toutes faites à cette question qui marche par deux, à la  fin d’un entretien d’embauche: 

« Etes-vous mariée ? », « Avez-vous des enfant ? ».

Intendantes, chefs de projet, directrices de la logistique de la maison, ambassadrices de la famille, ce sont elles aussi qui invitent parents et copains à dîner, organisent des cagnottes… Les femmes sont aujourd’hui coincées dans une logique d’ultra performance

Les hommes diront qu’une femme c’est compliqué et difficile à comprendre. Moi je dirai qu’il est compliqué d’être une femme et que la société ne le comprend pas.

Et les hommes justement qu’est ce qu’ils en pensent ?

Pour compléter cet article j’ai souhaité donner la parole à deux papas, très actifs sur les réseaux sociaux et qui bousculent justement les codes.

papa chef de meute
@papa_chef_de_meute

La charge mentale et le stress dans cette société ne sont pas réservés qu’aux femmes. L’homme doit être le chef de famille, doit ramener de l’argent, doit prendre des décisions, doit protéger sa famille, doit faire des enfants et doit maintenir son statut d’homme de peur de se faire critiquer par ses compatriotes mâles! 😉 Et surtout nous entendons ce discours depuis tout petit, et nous sommes comme conditionnés à le reproduire.
De mon point de vue ces choses sont complètement dépassées. Ici ma femme a le même statut que l’homme, d’ailleurs je ne fais pas de différence. Nous sommes tous les deux des Hommes au sens humain ! 
Dans mon foyer ma femme a le même poids que moi et nous partageons les tâches du quotidien. Il est vrai que certaines fois elle doit prendre la main, me remuer un peu. Mais cela n’est pas lié à mon statut de mâle, mais parce que je suis peut-être un peu plus nonchalant qu’elle.
Mais j’essaye et je fais le maximum. Oui je fais les courses, oui je fais le ménage, oui je fais à manger, oui je travaille, oui je m’occupe de mes enfants (jeux, bain, repas, éducation…), oui je vis! Avec mes qualités et mes défauts. Mais je ne fais jamais de différence.
Son insta –> @papa_chef_de_meute

*****

daddy
@daddy.poule

Être un père, un mari, et voir son épouse se tuer à la tâche, jour après jour est un véritable sacerdoce ! 

Aussi je crois que l’homme que je suis se doit de l’aider du mieux que je le peux en l’assistant un maximum dans les tâches qui rythment le quotidien d’une famille. Qui plus est nombreuse.
J’essaie de prendre les devants, de faire ce qu’il y a à faire sans qu’elle ne le demande.. Et malgré ce genre de petites attentions, elle ne reste pas une minute sans rien faire ! 
 
Une vraie Warrior.
 
Je n’ai été élevé que par des femmes, sans doutes que cela a eu un impact sur ma façon de voir les choses, sur mon rôle à jouer à la maison.. 
Alors je tire mon chapeau à toutes ces mamans, au bord du surmenage, qui s’en sortent, malgré les imperfections, parce qu’elle le font par amour ! 
 
Son insta –> @daddy.poule

*****

GaelleJe ne suis pas une ultra féministe, je suis juste mise devant les faits accomplis. JE suis fatiguée, JE suis débordée et oui JE suis une femme. Alors qu’est-ce-que j’aimerais dire à la Femme de 2019 ? Keep cool ! Assumons nous telles que nous sommes, sans culpabiliser et dans notre imperfection, Ce n’est pas facile d’apprendre à « lâcher » certaines choses, et c’est souvent très culpabilisant. Se détacher de la perfection et de la culpabilité est un passage obligé pour se sentir mieux dans sa vie au final. 

Gaëlle

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Commentaires

44 réponses

  1. Très bel article et très intéressant de faire intervenir des personnes extérieures au blog.
    Merci de nous faire déculpabiliser.

  2. Tu devrais aller voir le compte insta taspensea ? il délivre chaque jour des exemples de charges mentales que subissent les femmes. Un peu dépriment de voir tout ce qu’il reste à changer mais il est super !

      1. Très bon article. Ce qui me saoule le plus en étant une femme. Je n’ai que 22 ans et les personnes me disent tu veux des enfants ? Combien ? Et c’est pour quand ? Et ça les choquent quand je leur dit que pourquoi pas des enfants mais qu’on verra ce que la vie me réserve et que je vis au jour le jour… Les femmes = enfanter. Je ne suis pas d’accord. De plus je ne me maquille pas tout le temps je trouve que le naturel prime. Je suis féminine de temps en temps plus particulièrement quand il y a les beaux jours.
        Pour les tâches ménagères, je vis avec mes parents et je vois ma mère faire 90 % les tâches et pour mon père cest de temps en temps ou quand ma mère lui demande. Je me dis que si j’avais été à la place de ma mère je n’aurais pas fonctionner du tout comme ça…
        Bisous !

      2. Merci Merci Merci..
        2019 Et toujours fatigué…
        Assumons que nous ne sommes que des êtres humains et que chacunes et chacuns agissent à sa guise. Moi la grande pression est que je ne suis pas encore casee à 35ans et pas d’enfants.. mon dieu mais pq?… moi je souris et je dis aux gens c’est ma vie et chacun son rythme…

    1. J’allais justement répondre la même chose sur ce compte instagram qui super pour bien comprendre ce qu’est la charge mentale.

    2. Bravo à ton article, une vraie source d’inspiration. On arrive totalement à se reconnaître avec tes mots… Oui nous sommes des femmes, des mamans, des épouses, et nous arrivons à assumer tous les rôles. Même si ce n’est pas facile au quotidien. Nous nous sentons très souvent épuisé et surmené. Des vraie warriors?

      1. C’est exacte ! Être femme est toujours aussi difficile et pourtant nous devrions être heureuses nos droits évoluent… c’est à se taper la tête sur un mur

  3. Je pense que tout est dit dans cet article
    De le lire me rassure tout en me renvoyant la vérité en pleine face. Le pire c’est que je ne m’en rend pas plus compte que ça.
    Travaillant à la maison, c’est d’autant plus difficile de séparer le boulot des tâches quotidiennes.
    Merci de le dire haut et fort
    Bisous

  4. Merçi merçi!! C’est totalement vrai cette article j’aurais pu l’écrire toutes mes pensées sont entre ses lignes ? et mon sentiments de toujours devoir bien faire ne pas avoir le droit à l’erreur en tant que maman…épouse… et femme! Je m’occupe de mes enfants 2ans 1/2 et4mois..éducation…ménage
    Course,repas,linge…je n’ai pas de temps libre et quand je dit que je suis fatigué que j’aimerai 1 journée pour soufflé j’ai l’impression que les gens ne comprenne pas comme je ne « travail pas » j’ai pas le droit de vouloir prendre du temp pour moi ou d’être fatigué… la société d’aujourd’hui fait peur lol

  5. Jusqu’au jour où on y arrive plus en effet… ? 3 semaines que je suis en arrêt pour avoir pété un câble… Il est plus facile de descendre que de remonter… Un pas à la fois… Mais oui, se sentir fatiguée, se l’avouer et le faire comprendre aux autres… Pas simple… Merci pour cet article ?

  6. Merci beaucoup’ pour cette article je reprend une actualité après 2ans.Maintenant il faut repartir les tâches à la maison? tu a réussi a me déculpabiliser ? je suis assez maniaque ,mais je vais aborder les choses sous un autre angle ?pour éviter le surmenage

  7. De la justesse… merci Gaëlle. J’ai la chance d’avoir un chéri qui fait beaucoup à la maison, même pour les enfants (qui ne sont pas les siens). Mais c’est vrai qu’il dit souvent « je t’aide » là où il devrait juste dire j’ai fait car ce sont aussi « ses tâches » et « est-ce que je » là où il devrait peut-être prendre lui l’initiative. Mais nous, femmes, dans notre besoin de tout maîtriser, on ne leur laisse aussi que peu de marge. On doit accepter qu’ils fassent sans que ce soit parfait, sans repasser derrière. Le lâcher prise, et ben, c’est pas le plus simple 🙂
    PS : l’intervention des Daddy est super ? l’oeil extérieur sur le blog, je trouve ça super intéressant !

  8. Superbe article autant au niveau de la syntaxe que du contenu, et quelle bonne idée de donner la parole aux Papas ??. Cette charge mentale tout le monde la subit la société est comme ça à vouloir caser tout le monde dans le même schéma. Je te remercie pour ces mots qui sonnent une signification aux maux que beaucoup de femmes ont du mal à exprimer et/ou comprendre ?

  9. Quand je pense que – ma grand-mère était chef de sa petite entreprise + mère + épouse mais que ma mère a subi un être autoritaire et despote qui a essayé de la réduire – mais il a échoué- Ma mère m’a élevée avec l’idée que je devais être indépendante professionnellement d’abord.
    Mission accomplie, mes chéries.
    J’ai été dès 29 ans, la mieux rémunérée pour ma spécialité dans ma profession, et davantage que le monsieur plus âgé mais moins compétent auquel je succédais!
    Mais j’aime travailler. C’est mon épanouissement. Et j’ai toujours favorisé les femmes…
    Cerise on the cake : l’homme de ma vie, rencontré à 29 ans aussi, pour la vie.
    Même si j’ai fait des expériences.
    amitiés

  10. Ça y est j’ai enfin pris le temps de lire ton article!
    Merci ! Merci !Merci !
    Vraiment ! Vos articles à toutes les trois sont vraiment top ! Ce dernier aide a déculpabiliser! Mon burn out m’a foutu une claque et m’aide à déculpabiliser aussi. Je me prend moins la tête sur le pro même si bien évidemment je reste DÉBORDÉE ET FATIGUÉE (on ne s’en remets pas comme ça!).
    Ton article aide à voir que finalement c’est dans toutes les familles pareil! Toutes les femmes veulent être parfaite ! J’espère pour la rentrée trouver une nouvelle organisation et être moins fatiguée et donc moins culpabiliser (la fatigue n’aide pas…).
    Nous avons la chance que les générations ont changées et que les hommes sont plus présents dans les foyers.
    Le secret pour une vie plus heureuse pour moi oui c’est : ne plus culpabiliser oui mais aussi trouver un équilibre / une organisation et un rythme de vie, mais la base est bien là.
    Merci à vous trois pour cet article, l’intervention de deux Papas est très intéressante merci à eux d’avoir accepté cela ?.

  11. Bonjour j’ai 70 ans et cet article résume une immense partie de ma vie !comme quoi les filles y a encore du boulot , un petit conseil aux mères arrêtez de surprotéger vos petits mecs ´ débarrasser la table , vider le lave vaisselle , mettre son linge dans la panière, passer l’aspi dans sa chambre la ranger savoir éplucher et cuire une pomme de terre un œuf , c est pas l Himalaya pour nos chers petits mâles .si on leur apprend des 4ans et ben ça deviendra une habitude .et les filles prenez soin de vous , allez au sport , méditez , accordez vous des petits moments à vous … soyez un peu égoïste malgré votre éducation de fille .. vous vous rendrez service et aussi à vos futures belle filles !ceci est mon avis de vieille qui a fait tout pareille que vous .. et qui a compris bien trop tard ! Mes belles filles reproduisent la même chose et leurs copines aussi
    Réagissez il n’est pas trop tard!! Ouvrez les yeux
    Je vous souhaite bon courage et remercie tout particulièrement Gaëlle pour son article qui aurait en grande partie pu être écrit il y a 30 ans .. et pour les fous rire qu’elle me procure parfois sur insta ?

  12. Bonjour Gaelle,
    Merci pour cette article.Nous à la maison on fait les taches ménagères et l’éducation de nos enfants ensembles.C’est pas toujours facile ,surtout après une journée fatigante de travail.
    Mais on y arrive.
    Courage ,nos parents y sont arrivés même si c’était une époque plus facile et moins critique!!!!

  13. Très bon article.. Très bien écrit et très intéressant.
    Au final je me sens presque coupable de ne pas me sentir concernée, pas assez féministe ? Je ne crois pas pourtant…
    Oui j’en fais plus que Monsieur mais tout simplement car je rentre à 17h et lui à 19h30, je sais que ce serait l’inverse les rôles seraient inversés.

  14. article très intéressant ! je viens d’avoir une petite bichette et il est vrai que parfois certaines remarques dans notre milieu professionnel sur la façon de voire notre parentalité , nous a choqué pourtant nous travaillons tous les deux à l’hôpital, qui d’un premier abord peut paraitre être un milieu « ouvert » …. et bah pas vraiment ! Mon mari prend un congé parentale cet été pour s’occuper de notre fille et son manager lui a répondu « bah c’est pas mieux que ça soit ta femme qui prenne le congé… » bref NO COMMENT il y a encore du taff à faire sur la place de la femme dans la société !

  15. Bjr Gaëlle ! Super article ! Écrit avec la petite touche d’humour et en même temps très sérieux. Tu as vmt bien choisi les mots pour décrire la situation, et non pas pour être dans la plainte ms surtout d’écrire une réalité que seul les femmes peuvent décrire. Merci pour cet article ! Marie

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Chef de son restaurant végétarien à Nice, Coralie est une entrepreneuse aguerrie.
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