Le monde de l'influence et ses dessous

Oakbur Quill Co.
Manque de légitimité, une image professionnelle encore peu reconnue. Derrière cela se cache souvent des tabous, des sujets qui fâchent, un manque de transparence peut-être.
GaelleEst-ce qu’aujourd’hui je me considère comme un influenceur ? Même si le chiffre affiché sur mon compte Instagram me permettrait de remplir l’Accor Hotel Aréna de Paris, je ne me considère absolument pas comme un influenceur. D’abord parce que je trouve ce mot très mal choisi et de deux qui suis-je pour prétendre cela ?
Influenceur, est le terme utilisé certes, mais je le trouve vulgaire. Je préfère employer l’étiquette suivante (quitte à choisir) : créateur de contenus
Quand je décide de vous présenter une découverte ou un lieu, je cherche à vous faire passer un message, mon avis et une expérience. Il est important pour moi de travailler la manière de vous le transmettre et que vous ayez plaisir à le lire ou le regarder et pourquoi pas l’acheter.
Depuis septembre j’ai professionnalisé mon compte Instagram avec l’aide de l’agence Just Go Agency. Pourquoi ? Et bien parce que les demandes sont nombreuses et le temps malheureusement n’est pas extensible. Et comme vous le savez, mon compte Instagram n’est pas mon métier premier. L’avoir professionnalisé permet de trier les demandes (tout en me laissant la décision finale) et d’être rémunérée pour les contenus visuels que je crée. 
L’agence traite les demandes de collaborations, encadre mon travail, négocie pour moi les conditions. Mon rôle est donc de dire oui ou non, de tester et de donner mon avis. En échange l’agence touche un pourcentage sur la rémunération (ce qui est pour moi normal). 
Dans ce procédé rien ne me choque. Pour les marques et entreprises c’est un moyen de se rendre visible ou de se faire connaître. Généralement les prix pratiqués restent encore très en dessous des campagnes publicitaires TV, magazines ou de rue. Eva Longoria qui vente les mérites d’un shampooing pour L’Oréal, d’une manière scénarisée, avec le make-up parfait (pour un produit qu’elle n’a peut être jamais acheté ou utilisé) ne choque personne. Par contre sur les réseaux sociaux cela bloque parfois. 
ElyssaContrairement à Gaëlle,  je ne suis pas vraiment choquée par le mot influenceur, puisque moi-même souvent fortement influencée par d’autres  Instagrammeuses ou Youtubeuses au quotidien, de même qu’on peut l’être par la télé.
C’est le nom donné à notre métier et je l’accepte,  même si je préfère clairement le terme inspirer plutôt qu’influencer.
Ce métier, qui n’était pas destiné à être le mien mais que je suis ravie d’exercer aujourd’hui, me permet de donner libre cours à ma créativité et m’offre de jolies opportunités.
Être créateur de contenu parait aujourd’hui si simple et accessible mais la réalité est souvent tout autre.
J’ai créé ma chaine Youtube en 2015, par envie, à mille lieux de me dire que ce serait un jour mon quotidien.
Par passion, j’ai cumulé cette activité avec un emploi à temps plein durant deux ans. Deux ans avec une fréquence de 2 à 4 vidéos par semaine en plus de mon job, sans rien gagner, juste par plaisir.
Aujourd’hui, tout ça me parait dingue, je passais mes soirées et mes week-ends à bosser sur ma chaine. Les opportunités se sont multipliées et les jours de congés se sont épuisés jusqu’à arriver au point où j’ai du faire un choix. J’ai choisi la passion,  quitté un CDI et j’en suis aujourd’hui ravie.
Tout comme Gaëlle, je suis accompagnée par une agence qui gère mes demandes de partenariats, négocie les contrats avec les marques et me conseille.
Notre métier n’est souvent pas considéré comme tel et nous devons faire face à toutes sortes de préjugés et de questions.
Nous avons donc décidé de vous questionner sur ce sujet dit « sensible ». Nous jouons le jeu de la transparence, voici nos réponses vos questions :
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*****

Vous êtes tous riches :

ElyssaBeaucoup d’argent circule dans le milieu, c’est un sujet hyper tabou qui donne droit à tout un tas de spéculations.
Ne nous le cachons pas, la plupart des gros influenceurs qui en font leur métier gagnent bien, voire très très bien leur vie.
Aujourd’hui, être youtubeur, instagrammeur, ou blogueur pro nécessite une création d’entreprise, avec tout ce que cela comporte.
Comme pour toute entreprise, il y a de très bon mois et des mois creux. Il faut payer des charges et  prendre en compte le risque de ne pas avoir de revenus fixes.
Avec le recul des  années maintenant, je peux vous dire que j’ai rencontré tous types de personnes dans le milieu. Certaines gagnent des sommes affolantes et d’autres ont du mal à finir le mois.
On pratique souvent ce métier par passion, car il ne faut pas se mentir, nous sommes amenés  à  vivre des expériences géniales grâce à notre statut.
Mais est ce si facile ? Ce qui m’amène au deuxième préjugé.

Vous êtes payés à ne rien faire, vous ne faites rien de vos journées 

ElyssaLorsqu’on bosse de la maison,  les gens ont tendance à croire que l’on ne fait rien.
Effectivement, la plupart des influenceurs  vendent du rêve avec leurs voyages tous frais payés. Mais si c’était si facile, tout le monde le ferait non ?
Posons-nous deux minutes la question. Combien de personnes se lancent aujourd’hui sur les réseaux et combien réussissent ?
Je pense qu’il est un peu trop facile de juger sans s’être prêté à l’exercice, voici ma réponse.
Maitriser le montage vidéo, le matériel photo, les logiciels de retouches, rechercher sans cesse des idées pour créer du contenu, gérer les relations et négociations avec les marques, établir des devis et des factures n’est déjà pas si simple, mais fédérer et fidéliser une communauté l’est encore moins.
Je ne nierais jamais que nous exerçons un travail génial, plein d’opportunités, et avons une chance inouïe d’être suivis par une communauté engagée qui nous permet de vivre tout cela mais je peux vous assurez que mon métier actuel est bien plus stressant que celui que j’effectuais auparavant.
Être influenceur, c’est être actif tous les jours, être prêt à partager sa vie et à être jugé en retour par des inconnus.
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 Tout le monde s’aime et tout le monde se déteste, vous êtes amis pour les abonnés 

ElyssaEffectivement, comme dans n’importe quel milieu féminin il y a beaucoup d’histoires et de dramas dans le monde de l’influence.
Comme partout, Il y a des personnes honnêtes et d’autres moins . Des personnes qui travaillent par passion et qui, souvent, ont démarré lorsque qu’on était pas rémunérés pour nos contenus. D’autres qui cherchent à buzzer à tout prix et avoir le plus d’abonnés possible.
Je pense que les personnes qui nous suivent ne sont pas dupes et font clairement la part des choses. On  repère facilement  ces gens là qui veulent être amis avec tout le monde mais n’ont en réalité dans leur vie personne autour d’eux.
Plus votre communauté grossit, plus il devient difficile de rencontrer des gens et de savoir pourquoi ils veulent vous connaitre. Je comprend d’ailleurs très bien les youtubeurs qui ont de grosses communautés et deviennent très méfiants des autres.
Pour ma part,  je fréquente les mêmes personnes depuis le début, lorsque nous n’avions pratiquement pas d’abonnés. Je rencontre aussi régulièrement de nouvelles personnes et au fil du temps, devine très bien qui est intéressé et qui ne l’est pas.
Je n’ai pas une énorme communauté, alors je ne suis pas trop confrontée  à  ce genre de problèmes.

Quand vous faites des concours, arrêtez d’offrir à vos potes.

GaellePersonnellement je fais très peu de concours. Pour les tirages au sort je ne vois pas l’intérêt de faire gagner des amies… Ce n’est pas le but. Après c’est chaque influenceur face à sa conscience.

 Vous êtes tous hautains et imbus de votre personne 

ElyssaC’est très faux. Il y a effectivement des influenceurs qui se prennent pour des stars alors même qu’ils ne sont  pas si suivis. Ce sont juste des personnes qui, à la base, sont déjà imbues de leur personne.
Il m’arrive aussi de rencontrer des gens hypers extravagants sur leur réseaux qui sont, en réalité,  tous timides, comme souvent dans les médias.

Vous n’osez jamais dire réellement ce que vous pensez sur l’actualité par peur de vous faire incendier

GaelleTu n’as pas tord. Nous parlons très peu de l’actualité politique sur les réseaux sociaux.
Qui n’a jamais fait l’expérience du débat politique à table, en famille ou entres amis qui dégénère … Il y a autant d’avis presque, que de personne. Et je ne veux pas juger, ou blesser suite à mes propos (personnels) des personnes qui n’ont pas le même avis que moi tout simplement. Mon but sur les réseaux n’est pas de créer les polémiques, ou de blesser. C’est un choix.
Les messages injurieux ou très insultants que reçoivent certains influenceurs me poussent également à la prudence. Le terme « peur de se faire incendier » est très bien choisi. C’est une réelle peur que de recevoir un flux de messages parfois très durs. Derrière chaque pseudo se cache une personne, avec sa sensibilité.

 Il est difficile d’expliquer aux gens votre métier 

ElyssaDe moins en moins, heureusement, mais oui, il y a toujours une gène au moment ou on vous demande ce que vous faite dans la vie.
J’ai peu de mal à l’expliquer à des gens de notre génération, qui comprennent de suite mais ça reste encore compliqué avec les personnes plus âgées.
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Pourquoi révéler le salaire d’un influenceur est-il tabou ?

GaelleJe trouve plusieurs réponses à cette question. Tout d’abord c’est très Français de ne pas révéler le montant de son salaire. Prenons exemple d’un challenge « je vous pose une question » : Quel est votre métier, et quel est votre salaire ? Tu répondrais publiquement à cette question ?
Être Influenceur n’est pas encore reconnu comme un « vrai » job dans la société. Alors gagner sa vie, et même parfois bien sa vie ! Oh mon dieu ! L’influenceur, on le voit encore dans vos questions pour cet article, traîne beaucoup de préjugés. 
Deuxième point les revenus générés par les collaborations sont fluctuants (Elyssa vous l’explique plus haut). Il y a des mois ou il y a beaucoup de contenus à créer et d’autres moins voir pas du tout. Donc difficile de dire un salaire réel.
Et troisième point, l’aspect confidentiel des contrats. Le monde de la communication est souvent régie par des closes de confidentialités. Chaque influenceur ne perçoit pas le même montant pour la même campagne. Il y a différents paramètres qui entrent en jeu.
Et toutes les collaborations et événements ne sont pas rémunérés.

Les influenceurs ne profitent pas de l’instant T 

ElyssaVrai et faux.
Effectivement nous sommes toujours accrochés à nos téléphones, caméras et appareils photos mais personnellement,  c’est une passion. Lorsque je voyage, mon plaisir est de monter ma vidéo à la fin de la journée, pour vous partager toutes les merveilles découvertes au fil du jour. C’est aussi un moyen d’accumuler énormément de souvenirs de notre vie.
Il est parfois compliqué d’arriver à tout gérer en même temps mais on en prend l’habitude.

Plus il y a d’abonnés plus il y a de placements de produits.

GaelleJe vais être cash, j’ai un gros souci avec le terme « placement de produits ». Pourquoi ? Comme si nous n’achetions rien et que tout ce que nous montrons est forcément placé. Et bien je suis comme tout le monde j’achète et je consomme. À mon échelle (sur les réseaux sociaux), je ne reçois pas mille et un colis par jour. Je fais des photos, des stories et souvent parle des produits que j’achète. Quand je mentionne une marque sur un look ou une photo, cela ne veut pas dire que j’ai forcément une collaboration avec elle. J’aimerais bien !! Je serais enchantée, voir honorée de travailler pour Zara, Nike ou Mango. La réalité est que non … Je mentionne ce que je porte, les lieux, ou les produits pour vous et éviter de recevoir des dizaines de messages pour savoir d’où vient telle ou telle chose.
Quand c’est une collaboration rémunérée l’influenceur à obligation de le mentionner (dans son texte ou les hastags), c’est la Loi.
Plus d’abonnés plus de collaborations, oui ! Et c’est évident je dirais. Les marques vous regardent un peu plus avec intérêt (pour la visibilité que cela engendre).
Mais vous seriez étonnés de savoir que les Nanos influenceurs (- 10K) sont de plus en plus chouchous des marques …

 Ça doit être difficile de décrocher :

ElyssaOui, c’est même impossible. Encore plus lorsque l’on fait du daily vlog.
Il faut comprendre que les influenceurs sont des chefs d’entreprise et que chaque nouvelle opportunité est un moyen de payer ses factures. On nous propose souvent des choses assez dingues et il est difficile de refuser lorsqu’on est passionné. On aimerait être partout, participer à tout. Mais il faut trouver un juste milieu entre notre vie perso et notre vie sur les réseaux.
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Le manque d’honnêteté

GaelleCelui-ci me touche beaucoup. Car c’est un préjugé que j’avais également avant de mettre le pied dans le monde des réseaux sociaux. Le jugement sur l’honnêteté d’un influenceur est assez subjectif et propre à chaque personne. C’est souvent un ressenti que l’on a vis-à -vis du contenu de tel ou tel influenceur. Vous dire qu’ils sont tous honnêtes serait un mensonge ! Comme dans la vie en générale. C’est à vous de vous fier à vos impressions. Si vous sentez le manque d’honnêteté vous avez le choix de ne pas prendre l’information ou de vous désabonner de la personne. Faites confiance à votre instinct.

Les influenceurs n’achètent rien d’eux même tout leur est offert 

ElyssaEffectivement, nous recevons beaucoup de choses et de demandes de marques qui veulent nous envoyer des colis.
Personnellement, j’en refuse 90%,  parce qu’au début, c’est sympa de recevoir des choses gratuitement mais ça devient très vite envahissant et inutile. J’aimerais bien ne rien acheter mais si vous me suivez,  vous savez que j’ai du mal à ne pas faire de shopping.

Votre vie est super cool, vous avez pleins d’événements, de produits et de contacts.

GaelleC’est clair. Je dois bien l’avouer (mais je pense que cela se voit), j’adore partir à des événements, et je me sens extrêmement privilégiée d’y être invitée. Je découvre de nouvelles personnes, de nouvelles expériences, de nouveaux lieux ! Et cela m’amuse beaucoup ! C’est le côté hyper fun, et j’essaie à chaque fois de vous en faire profiter au mieux à travers mes vidéos ! Chaque déplacement est un défi. Je réfléchis à la manière dont je vais vous y emmener. Comment vous le rendre visuellement. Je m’amuse ! Vous faire rire, vous faire kiffer autant que je m’amuse sur place c’est mon grand plaisir !
J’ai fait grâce à Instagram des rencontres déterminantes professionnellement mais aussi humainement ! Quand le virtuel se mélange au réel cela peut faire de jolies étincelles !

Votre avis sur les marques n’est plus objectif à cause de l’argent 

ElyssaBeaucoup de gens le pensent. Il faut savoir que nous faisons ( je parle pour nous mais je pense que c’est généralement le cas pour les autres aussi),  un gros tri dans les demandes de partenariats que nous recevons.
J’accepte uniquement des produits qui, soit me plaisent, soit me sont utiles, ou le seront à ma communauté.
Cela réduit donc fortement les chances d’être déçu. De plus, nous testons les produits avant d’en parler et si toutefois ils ne nous conviennent pas,  pour notre part, nous refusons d’en parler.
Pour être claire, lorsqu’elles nous proposent un partenariat, les marques nous envoient un brief  qui généralement donne les détails sur la marque et le produit. Elles nous expliquent également la façon dont elles aimeraient que l’on partage sur leur produits ( stories ou post, etc) mais en aucun cas nous avons un script déterminé.
L’aspect amusant de notre métier est de donner libre cours à notre créativité, d’imaginer de jolies mises en avant sinon, ça n’a plus d’intérêt.

Vous aimez partager et avez toujours le smile 

ElyssaOui, si ce n’est pas une passion,  ce n’est pas la peine de le faire. Le partage est très important c’est l’essence même de notre métier.
Concernant le smile, oui et non, j’aime partager de la positivité sur mes réseaux car c’est dans ma nature mais lorsqu’il se passe quelque chose de grave ou lorsque je rencontre une difficulté,  il m’arrive de le partager, car c’est aussi ça la vraie vie.

 Il faut être blindé face aux critiques

ElyssaÇa, c’est sur ! Il y a malheureusement des gens qui se permettent de juger derrière leurs écrans sous prétexte que l’on expose notre vie.
On apprend à vivre avec et à les ignorer. On ne peut pas faire ce métier si l’on est trop sensible ou susceptible ou qu’on a pas de répartie.
Il faut admettre que le monde de l’influence n’est pas figé et les nouveaux métiers qui se créent suite à l’explosion de ces médias cassent les codes du monde du travail. Un influenceur c’est une personne avec plusieurs casquettes (rédacteur, photographe, community manager, coach, …). Tout en menant une vie de famille et professionnelle « publiquement ». 
Les préjugés naissent souvent de malentendus ou d’une incompréhension. Nous espérons avoir répondu à vos questions.
Vous pouvez continuer l’article et poser vos questions et réactions dans les commentaires.
Elyssa et Gaëlle

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Commentaires

11 réponses

  1. Supers articles bien nécessaire .
    Svp les collaborations avec natural machin chose , et my joly candle .. on sature .. elles sont chez tout le monde …
    bonne continuation et merci pour votre travail

    1. Merci pour cet article ! Très chouette a lire 🙂
      Vous suivant toutes les deux je pense que vous êtes des superbes inspiratrices ?
      Continuez !! C’est un plaisir de vous suivre
      Claire

  2. Vraiment intéressante comme article. C’est vrai que d’un point de vue extérieur on peut avoir plein de préjugés. Mais c’est lorsqu’on vous suit quotidiennement et qu’on apprend (un peu) à vous connaître qu’on voit que vous faites vraiment ça par passion et que vous êtes honnêtes. Hâte de découvrir les prochains articles. Un vrai plaisir de vous lire !

  3. Oh là que c’est bien dit les filles et moi j’en suis qu’au début mais je vois bien l’envers du décor lol je le fais par passion et c’est tout en tout cas très bel article que je vais partager ???

  4. Article intéressant je vous suit est je suis réconfortée dans mon choix de vous suivre je ne suis pas toute jeune mais j’essaye De faire des choix réfléchis est vous êtes un beau rayon de soleil bonne continuation

  5. Très chouette article! Pour ma part j ai beaucoup de mal avec les partenariats répetitifs (ceux que l on voit PARTOUT): hellobody, fit tea, natural mojos, puis à certaines periodes les bougies ou même Dyson…C est barbant ce manque d originalité.
    Ce qui me gène aussi de plus en plus c est l egocentrisme qu on voit sur Instagram. Il faut voir en ce moment avec Coachella et les mises en scène improbables. Nous faire découvrir des produits ou évenements oui mais pourquoi mettre toujours la personnes plus en valeur que le produit en lui même?
    Je ne dis pas cela contre vous deux en particulier mais c est un constat général.

  6. Coucou les filles avant de lire votre article j’avais ma propre opinion c’est à dire que si je vous suis c’est parce que j’aime vos contenus,vous êtes naturelles beaucoup d’humour, du sérieux aussi bien sur ! Je ne juge pas car dans ce cas si cela ne plait pas on ne regarde pas et on désabonne tout simplement.
    A bientôt de vous lire et vous voir.

  7. Bonjour, super article ! C’est vrai qu’on à tendance à avoir beaucoup de préjugés, puis au fur et à mesure qu’on commence à connaître un petit peu la personne, on change vite d’avis sur le sujet.

  8. Très très intéressant comme article ! Merci à vous !
    Je voulais juste dire que peut être certains font gagner leurs amis lors de concours, mais pas tous les influenceurs font ça. Car moi j’ai gagné un concours qu’avait fait Elyssa, et en aucun cas on est amie, elle ne me connaît même pas lol (bon c’est vrai que j’aurai trop aimé t’avoir comme amie Elyssa, tout comme Gaëlle d’ailleurs parce que vous êtes géniales comme filles). Ça se voit que vous êtes honnêtes dans ce que vous faites et puis j’apprécie vraiment ce que vous partagez. C’est la raison pour laquelle je vous suis. Mais je ne vois pas l’intérêt de suivre des gens pour leur balancer des méchants commentaires. Ça doit être vraiment compliqué d’être face à ça, en tout cas vous êtes bien courageuses pour faire ce métier et ça se voit que ça vous passionne.
    J’espère que ça continuera encore longtemps, merci beaucoup d’être aussi bienveillantes !

  9. Suis-je la seule à avoir essayer de cliquer sur les mots en orange ???
    Bon plus sérieusement, c’est la première fois que je prends le temps de lire vraiment vos articles alors que je vous suis toutes les trois. C’est très intéressant ce contenu écrit car cela permet de plus développer que sur insta ou youtube

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Chef de son restaurant végétarien à Nice, Coralie est une entrepreneuse aguerrie.
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